Oh sweetheart ! I'm gonna try to not humiliate you too hard

Vautrée dans les gradins, les jambes étendues sur le banc inférieur et mon dos et mes coudes reposant sur celui supérieur, je regardais la fin de l'entrainement des Poufsouffles. La clope au bec, je les observais en souriant, commentant parfois de sorte qu'ils puissent m'entendre pour les charrier et les emmerder un peu. C'était de bonne guerre, rien de méchant. Juste de quoi passer le temps, en attendant de pouvoir à mon tour utiliser le terrain. Un peu plus  bas dans les gradins se trouvaient un groupe de moldus qui restaient à la fois horrifié par la violence de ce sport mais aussi  fasciné. De temps à autres, leurs commentaires parvenaient à mes oreilles m'arrachant un large sourire ou un léger rire.

Tirant une bouffée sur ma cigarette, je délaissai l'entrainement des jaunes et noirs, pour regarder qui d'autres se trouvaient dans les gradins ou dans les alentours. Il fallait que je me trouve un partenaire de jeu. J'étais venue sur un coup de tête me disant que je m'entrainerais un peu seule, mais l'envie m'était passée. J'avais envie de m'amuser. Et quoi de mieux qu'un mini match ou qu'un face à face. Dans la tribune en face, j'apercevais un groupe de quelques serpentards. Je les reconnaissais d'ici, ces têtes de trolls congénitaux, ils faisaient partis de ceux qui prônaient la supériorité de leur sang et s'amusait à s'en prendre à ceux qu'ils jugeaient inférieur. Hors de questions de jouer avec eux, même si leur envoyé un cognar en pleine tête serait très satisfaisant. Un peu plus loin, se trouvaient quelques premières années, je considérai la chose un instant avec de me raviser en reconnaissant l'un d'eux. Je l'avais vu quelques jours plus tôt essayer de voler et c'était une catastrophe. Bien que ce fut très amusant à regarder.

Détournant mon regard vers un autre gradin, je me redressai un large sourire aux lèvres. J'avais trouvé. Dans une ultime bouffée, je terminai ma cigarette, avant de m'en débarrasser. Me relevant, j'attrapais mon balais posé à mes côtés et m'envolais. Contournant les gradins du côté extérieur pour ne pas déranger l'entrainement en cours sur le terrain. Je fis le tour de la moitié de celui-ci, avant de venir me poser sans aucune cérémonie à côté du professeur de Défense contre les forces du mal en lançant joyeusement avec un large sourire. « Hey ! Andy le bucheron fou ! » J'adorais lui rappeler sa mésaventure avec le saule cogneur. Rafael me l'avait raconté une bonne centaine de fois et cette histoire me faisait toujours autant rire. M'asseyant à ses côtés, je reprenais la même position qu'un peu plus tôt sur les autres gradins, en le taquinant. « Qu'est-ce que tu fais ici ? Tu viens te rappeler l'époque où tu étais encore capable de tenir la route sur un balai ! » Tout en tâtonnant dans mes poches à la recherche de mes cigarettes, je me moquais gentiment. « Cela dit tu as bien fait de choisir l'entraînement des jaunes, vu leur niveau, tu dois te dire que tu n'es pas encore si mal. » Trouvant enfin le saint graal, je sortais mon paquet et prenait une cigarette, avant de lui en proposer une. « Une clope ? »

Dans l'attente de sa réponse, je me redressai pour allumer la mienne de mon autre main, avant de reprendre appuie sur le banc de derrière. Tournant la tête pour voir où en étant l'entrainement en cours, j'haussai les épaules en rajoutant désespérée. « Au rythme où ça va, on va avoir le temps de s'en griller une ou deux. »

Oh sweetheart ! I'm gonna try to not humiliate you too hard

Il faut dire qu'il n'avait pas vraiment le temps de ce dire qu'il pourrait trainer. Les cours étant avec les cinquièmes années en majorité, ce n'était pas non plus la première qu'ils avaient à manier une baguette et c'est peut être ce qui l'ennuyait d'ailleurs le Malefoy, parce qu'il se disait qu'avec des premières années, il s'en tirait surement mieux et il n'ennuyerais moins qu'à l'heure d'aujourd'hui. Il avait encore rappeler à l'ordre ce matin un pauvre élève qui avait eu le malheur de le tutoyer à cause de son jeune âge, auquel cas, il ne s'était pas géné pour lui coller une retenue, un mininum de respect, c'est tout ce qu'il demande et il n'accepte pas vraiment que ça soit n'importe qui qui le tutoie. Alors ses fesses posées sur les gradins comme si le poid de son corps entier était un fardeau, il soupirait de plus belle, la fumée de sa cigarette suivant le soupir, il se disait que ce petit temps de pause était bien mérité. Erreur ! Il s'était juste défilé, mais bon, ce n'est pas les élèves qui vont se plaindre d'avoir une heure en moins ou deux, ça les arrangent bien même.

En voyant l'équipe de bras cassé des Poufsouffles, il trouvait que le Quidditch n'était vraiment plus ce que c'était. Il avait l'impression de voir un corps de ballerine s'entrainer pour le dernier spectacle de casse-noisette. Auparavant, du temps où jouer pour les Serpentards, personne n'hésitait à envoyer le Cognard en pleine poire des beaux et vantards Gryffondors, même si il n'était pas vraiment pour à ce que ça soit que les lions qui bouffent la poussière, il réservait le sort aussi pour les Serdaigles. Il ne comprenait pas d'ailleurs comment une maison aussi sage pouvait avoir son équipe dans un sport aussi violent. C'était comme mettre un poussin dans une coure de fauve affamé, ça ne faisait jamais long feu. Cela dit, le calme fut vite interrompu lorsqu'il reconnu les pas assurés sur le bois des gradins de la soeur de son meilleurs amis. Oh mon dieu se disait-il, il allait encore devoir la supporter. Mais en même temps ça le faisait sourire. « Hey ! Andy le bucheron fou ! » Bucheron fou ? Oh voilà autre chose, encore cette histoire de Saule Cogneur, oh bon sang qu'il aimait pas cette arbre et malgré tout, il enleva sa veste des gradins pour ne pas qu'elle s’assoit dessus "Combien de fois je t'ai dit de ne pas m'appeler comme ça" fit-il en plaisantant mais malgré tout, c'est vraie qu'il aimait pas ce surnom, ça lui rappeler sa mésaventure avec ce fichu arbre castagneur  « Qu'est-ce que tu fais ici ? Tu viens te rappeler l'époque où tu étais encore capable de tenir la route sur un balai ! »

Ce qu'il faisait ici ? Et bien avant qu'elle intervienne, il se posait mais il n'allait pas lui répondre ça comme ça "Je prend mon temps, de toute façon, j'ai fais des heureux en disant que je ne faisais pas cour à cette heure-ci. Et puis je suis sur que je tiens mieux que toi sur un balais." A ses mots, il croisa s'appuya sur ses jambes, regardant le jeux maladroit des jaunes, et quand il disait maladroit, il ne plaisantait pas, il avait plusieurs occasion de leurs chippés le ballon. Mais le truc avec elle, il le savait, c'était de garder son calme et ne pas céder à la provocation, rester cool quoi « Cela dit tu as bien fait de choisir l'entraînement des jaunes, vu leur niveau, tu dois te dire que tu n'es pas encore si mal. » qu'est ce qu'il disait ? Mais c'est vrai qu'il n'avait pas pu s'empêcher de sourire à la remarque de celle-ci "Pas si mal ? Je suis un dieu oui à côté, vue leurs maladresse, ils ne garderont pas leurs ballons plus de 10 secondes avec moi" C'était pas de la vantardise, mais juste du réalisme. Cela dit, il ne refuse jamais une cigarette « Une clope ?»  "Merci" fit-il en prenant celle qu'elle lui proposait sans traîner à l'allumer.

Après de trois bouffer et une brûlure de la vision à force de voir les jaunes jouaient, il écouta de nouveau se que ça squatteuse d'accompagnatrice avait à dire  « Au rythme où ça va, on va avoir le temps de s'en griller une ou deux. » Pas faux, mais il n'avait pas l'intention de rester à glander ici, surtout que la maladresse des joueurs lui avait donner envie de remonter le niveau "C'est sur, sauf si j'interviens mais pour le moment, j'ai encore envie de les regarder jouer un peu, histoire d'avoir de quoi répondre pendant leurs cours" Mettre à profit leurs faiblesses au Quidditch était peut être une manière humiliante de procéder mais c'était aussi étrangement comme ça que les élèves retenaient mieux les cours, il était pas très fan du bouton "Reset" alors il n'aimait pas se répeter tout simplement en cour.

Oh sweetheart ! I'm gonna try to not humiliate you too hard

Andrew, mi-exaspéré, mi-amusé, réagissait à son surnom. "Combien de fois je t'ai dit de ne pas m'appeler comme ça" Un large sourire vint se coller sur mon visage. J'adorais l'embêter et je me faisais un plaisir de persister à le nommer ainsi au moins une ou deux fois à chaque fois que je le croisais. « Probablement, un bon millier de fois ! D'ailleurs, je m'étonne que tu n'ais toujours pas compris que cela ne servait à rien. Je continuerai malgré tout. » Répondais-je joyeusement. Je riais légèrement avant de rajouter. « Cela dit c'est beau de continuer d'espérer ! »

Un 'OOOOOOOOOHHHH' général me fit sourire. Sur le terrain, un Poufsouffle venait de se prendre un cognar en plein ventre. Et visiblement, les spectateurs avaient eu mal pour lui. En face, j'aperçus le groupe de moldu totalement effarés. Un léger rire s'échappa de mes lèvres alors que je pensais 'Bienvenue dans le monde sorciers !' La réponse d'Andrew à ma seconde question me tira de ma brève inattention. "Je prends mon temps, de toute façon, j'ai fais des heureux en disant que je ne faisais pas cour à cette heure-ci. Et puis je suis sur que je tiens mieux que toi sur un balais." Je m'esclaffais, m'étouffant presque avec la fumée de ma cigarette. Je toussais pour retrouver mon souffle avec de me tourner vers lui avec mon air mutin. « Sérieusement ? C'est pire que ce que je pensais, en plus tu es paresseux ! » Je me moquais, tout en approuvant secrètement son choix. Ce n'est pas moi qui allait me plaindre d'un prof qui sécher ses propres cours. Mon assiduité était déjà loin d'être exemplaire lors de ma première scolarité en ces lieux, mais depuis mon retour c'était pire ! Puis, réagissant à sa dernière phrase, je me moquais. « Oula, mais en fait. C'est même plus de l'espoir, c'est que tu rêves éveillé. Tu crois encore au compte de fée, en fait. » Poussant un peu plus, je rajoutais avec air sérieux et compatissant. « Tu sais, il est temps de te dire la vérité : le père noël n'existe pas. Et le lapin de pâque, non plus. Quant à la fée des dents, désolée pour toi, mais c'est aussi une grosse arnaque ! Oui, je sais ça fait mal ! Il faut être fort. »

Je savais pertinemment qu’il prenait sur lui et tentait de ne pas répondre à mes provocations, pourtant il ne pouvait s’en empêcher. Surement un truc en rapport avec sa fierté. Et là-dessus, je ne pouvais pas le juger, il était bien connue que les Lockhart avait une très grande fierté. Cependant, le voir tenter de se contrôler pour finalement aller pile là où je voulais qu’il aille, m’amuser énormément. Je venais de faire une remarque sur le niveau des jaune et noir et évidemment, il répondit exactement ce que j’attendais. "Pas si mal ? Je suis un dieu oui à côté, vue leurs maladresse, ils ne garderont pas leurs ballons plus de 10 secondes avec moi" Dans un éclat de rire, je lui répondais du tac au tac. « Bah évidemment, si tu les prends comme point de comparaison. C’est un peu comme dire qu’un dragon est mille fois plus dangereux qu’un boursoufflet : c’est une évidence ! » Tirant une nouvelle bouffée sur ma cigarette, je regardais l’équipe s’entraînais tout en parlant avec Andrew. En fait, leurs joueurs n’étaient pas mauvais. C’est simplement que c’était un bordel sans nom. La capitaine semblait désespérer et aveugle. Comment ne pouvait-il pas voir que son gardien ferait un bien meilleur batteur. Ou que son poursuiveur était bien trop lent pour occuper ce poste. Ou encore, que la blondinette au poste de poursuiveuse ferait un excellent gardien. En fait, aucun de ces joueurs n’étaient au poste qui lui convenait.

Andrew accepta la cigarette et une fois qu'il se fut servi dans le paquet, je le rangeai tout en faisant remarquer qu'on aurait surement encore du temps avant qu'il termine. La réponse d'Andrew me fit sourire. « Ah oui, je vois le genre. Le professeur sadique qui se sert des performances minables sur le terrain pour humilier ses élèves en cours. C'est moche, tu sais. Je dirais même plus, c'est bas ! » Tournant ma tête pour le regarder en face, je rajoutais avec un large sourire. « J'adore ! » Retournant à ce qui se passait sur le terrain, je pris le temps de regarder l'heure rapidement. « Pas la peine d'intervenir, leur entraînement devrait bientôt se finir. Il leur reste à peine un quart d'heure. » Je me redressai pour trouver une position plus confortable, tout en les regardant. Le gardien venait d'encaisser un énième but marqué par un batteur. Et visiblement, personne ne semblait se demander pourquoi un batteur avait le souaffle en main. Je secouai la tête affligé.

Soudain, un sifflement attira mon attention, je tournais le regard sur la droite juste à temps pour apercevoir un cognar qui filait droit sur nous. Je me jetai sur Andrew pour le plaquait au sol évitant la teigne en cuir de peu qui alla s'écraser sur le banc qui vola en éclat. Un « Désolée » hésitant parvint jusqu'à mes oreilles. Je me redressai en le posant sur lui un regard affligé. « Sérieusement, tu devrais avoir l'interdiction des t'approcher d'une batte, d'un cognar ou de toute autre chose en rapport avec le quidditch. Tu es une calamité, Perkins ! » J'étais de bonne humeur, heureusement pour lui. Sinon, le pauvre serait déjà à terre après s'être mangé un cognar en pleine tête. Cependant, j'étais curieuse de voir la réaction d'Andrew.

Oh sweetheart ! I'm gonna try to not humiliate you too hard

Un bon millier de fois seulement ? Il trouvait qu'elle était gentille là, ou bien complètement à côté de la plaque et qu'elle ne sait plus compter. D'un côté, est ce que c'est possible de compter le nombre de fois où il lui avait demander poliment d'arrêter de l'appeler le bûcheron fou. C'est vrai quoi, après tout, c'était une vieille histoire, un vieux truc du passé qui n'est plus qu'un souvenir, d'ailleurs, il ne pouvait pas s'empêcher de se demander comment elle avait sût pour ce petit incident avec le Saule Cogneur. Maudit arbre vas, il vas lui pourrir la vie après lui avoir refait le portrait. « Probablement, un bon millier de fois ! D'ailleurs, je m'étonne que tu n'ais toujours pas compris que cela ne servait à rien. Je continuerai malgré tout. » Il se contentait d'hausser un sourcil en guise de réponse, ouai, ça fait un moment qu'il a abandonné en faite, il était tellement d'espérer. « Cela dit c'est beau de continuer d'espérer ! » « Venant de toi, je n'espère plus rien. » fit-il avec un petit air plaisantin mais au moins, il était franc, on ne pourrait pas lui reprocher ça quand même.

Alors à cette exclamation venant des maladroits jaunes et noirs, il cherchait la cause, qu'est ce qu'ils avait encore fait ceux là ? Il avait fait une petite moue de douleur, en signe de compassion disons pour ce malheureux. Se bouffer un Cognard dans le bide, ça ne fait jamais de bien mais au moins, maintenant, il avait une bonne excuse pour rater les cours. D'ailleurs, quand Morphée lui avait fait la bonne remarque qu'il devenait paresseux, il ne répondait pas. En faite, il ne cherchait même plus à lui répondre tellement qu'elle était … pas insupportable mais presque quoi. C'est ça, c'est ça, qu'elle se moque mais, il n'est pas bête, il sait pertinemment que ça l'arrange donc il n'allait pas s'attarder sur son chichi en plus. Mais de la à ne pas croire ce qu'il disait … ça le mettait presque hors de lui, j'ai bien dit presque. Non parce que c'est pas avec ses sourcils froncés qu'il vas effrayé un Troll de catégorie 5 comme la petite sœur de son meilleur ami « Oula, mais en fait. C'est même plus de l'espoir, c'est que tu rêves éveillé. Tu crois encore au compte de fée, en fait. » il n'avait pas répondu de suite, il avait quand même attendu qu'elle finisse son cirque  « Tu sais, il est temps de te dire la vérité : le père noël n'existe pas. Et le lapin de pâque, non plus. Quant à la fée des dents, désolée pour toi, mais c'est aussi une grosse arnaque ! Oui, je sais ça fait mal ! Il faut être fort. » maintenant qu'elle avait fini, il pouvait lui répondre. Pour ça, il soupira un bon coup, prenant cette air sérieux amplifier par sa main qu'il venait de posé sur son épaule « Triste révélation, mais tu sais, pas la peine de te cacher, je sais qu'au fond de toi tu sais que tu ne m'arrive pas à la cheville. Et tu sais aussi que si tu continue, je vais tout faire pour te le prouver en te bottant les fesses à grand coup de pompe »

Ô délicatesse et fine poésie, quand tu nous tiens. Mais au moins, il avait été assez tact, un peu comme si il venait de lui annoncer un décès dans la famille. Il enleva sa main de l'épaule de la petite peste, reprenant une bouffer de la cigarette qu'elle lui avait offert. De ce geste, peut être qu'il lui aurait pardonné son insolence mais … Non. En faite, il refusait même de l'écouter, si bien qu'il préférait regardé le match et entendre que d'une oreille ce qu'elle racontait. Même son frère était moins insolent que ça, et pourtant, il l'a supporté assez longtemps pour en s'être disputé avec.  « Bah évidemment, si tu les prends comme point de comparaison. C’est un peu comme dire qu’un dragon est mille fois plus dangereux qu’un boursoufflet : c’est une évidence ! ». Que c'est méchant pour les Poufsouffles, eux qui faisaient des efforts ou du moins, essayé, alors du coup, il avait rétorqué cette fois-ci « Oh ~ , ils ne sont pas si mauvais, juste maladroits. Et puis, ils ont un bon jeu d'équipe ce que toi, avec ton caractère, tu ferais tout capoter ». Pas faux, il y a des qualités essentielles dans le sport du Quidditch et il avait l'impression que Morphée faisant tout pour ne pas les avoirs.

Alors à son annonce sur les élèves, il haussa un sourcil, « Ah oui, je vois le genre. Le professeur sadique qui se sert des performances minables sur le terrain pour humilier ses élèves en cours. C'est moche, tu sais. Je dirais même plus, c'est bas ! »  Pardon ? En quoi c'était bas ? « J'adore ! » Bon, bah si elle le disait, il n'allait pas chercher plus loin. Cela dit, il n'avait pas pu s'empêcher de placer un petit commentaire « Parce que tu crois que tu n'es pas plus basse que moi niveau humiliation ? ». Oui il faisait référence à la façon dont tu l'avais appellé un peu plus tôt. Donc forcément, sur ce point et en suivant cette logique, ça vous met à exequo. « Pas la peine d'intervenir, leur entraînement devrait bientôt se finir. Il leur reste à peine un quart d'heure. » « Je comptais pas intervenir de toute façon, trop la flemme ». Bon et là, il vient de s'enfoncer encore un peu plus bas. Oui il devenait visiblement paresseux, ça c'est sur.

Cependant, au sifflement, il releva la tête. Il n'avait pas eu le temps de dire grand chose mise à part un soupir de surprise que le voilà plaquer à terre. Le Cognard ayant molestement défoncer les gradins, il gardait un calme affligeant. No réaction le gars, enfin d'un sens, il venait de se faire plaquer par terre par une élève. Il vas avoir l'air de quoi maintenant, d'un imprudent ? Oh , pour ne pas changer cela dit. Et pourtant, il avait prit ça à la plaisanterie. « Si tu voulais un câlin, t'aurais pu t'y prendre autrement » Fit-il en se relevant en dépoussiérant sa veste et son tee-shirt. Il tourna alors son regard vers les Poufsouffles, « Allez c'est fini pour vous aujourd'hui, vous allez tuer quelqu'un à ce rythme, dégager du terrain avant que je vous mette en retenu » L'avantage d'avoir un prof à côté de soit, au moins, il peut user de son autorité pour libérer le terrain.