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 my angel in disgrace (willen)

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MessageSujet: my angel in disgrace (willen)   my angel in disgrace (willen) Icon_minitime1Mar 15 Juil - 18:12


my angel in disgrace
Cohen & Willow
Tout le monde tourne autour de toi. Tu vois qu’ils sont excités par quelque chose, et tu sais bien ce que s’est. Aujourd’hui, il y a un match de Quidditch. Oh, il n’est pas officiel, ça aussi tu le sais. Les équipes seront mélangées. Tu sais déjà que Ash , Willow et Camille seront dans la même équipe, malgré qu’ils soient à Gryffondor et à Serpentard. Tu sais que beaucoup de personne veut s’y rendre. Tu sais surtout que les professeurs ont autorisés ceux qui ne souhaitaient pas s’y rendre à aller à Pré-au-lard. Et toi, tu veux y aller. T’as besoin de faire des courses, et… Non, en fait, t’arrêtes rapidement d’essayer de te convaincre. T’as juste pas envie de voir Willow sur un balai. Parce qu’alors, t’oublies directement que ses parents ont tués les tiens, et quand tu t’en souviens, ça te fait mal. Et t’es pas masochiste à ce point. Alors t’as simplement arrêté d’aller le voir, même si t’aimes ça et que ça te manque.

Tu te rends vite compte que tu marches dans un contre sens. Ils vont tous vers le terrain de Quidditch, mais pas toi. Tu vois trois quatre autres personnes galérer à essayer de faire la même chose que toi, alors ça te fait sourire. Tu te dis que finalement, t’es pas seul dans la galère. T’as envie d’aller leur demander pourquoi ils vont pas participer, pourquoi ils vont pas observer le jeu, mais vu le regard qu’ils te lancent, tu comprends qu’ils sont de ce genre de sorciers qu’aiment pas les moldus. Alors tu baisses la tête, et t’essayes d’accélérer le pas. Tu te rends compte que tu seras probablement le seul moldu à aller à pré-au-lard aujourd’hui, ou que du moins, tu croiseras aucun de tes amis. Tu baisses la tête, et t’approches d’un des professeur, qui te mets un badge, comme quand t’es gamin en colo. Ça te fait doucement marrer. Ils te traitent comme un gamin, et bordel, ça te gonfle. T’essayes de te résonner en te disant que le badge est ensorcelé est qu’il va te protéger contre les attaques sorcières, mais ça marche pas, t’as toujours l’impression d’être un putain de gamin qui peut pas assurer sa propre sécurité. Puis tu te rends à l’évidence : c’est ce que t’es.

Une fois que t’es à Pré-au-lard, tu sens ces regards persistants sur toi, ces gens qui y allaient aussi, que t’as vu marcher à contre-courant en même temps que toi, c’est eux. Ils vont là où tu voulais aller, mais tu veux pas rester avec eux, alors tu vas dans une autre direction, sans savoir vraiment où. Tu réflechis même pas à ta detination, zigzagant dans les rues inconnues, essayant de cacher ton badge qui te désigne comme moldu, et donc comme cible. Et t’arrives enfin dans un genre de parc. C’est pas vraiment ça, c’est plus un endroit, entouré par des arbres, et avec un grillage. T’es curieux, alors tu regardes à travers le grillage et tu distingues la maison. Et toi qui aimes Harry Potter, tu te doutes que c’est la cabane hurlante. Tu te souris à toi-même, et t’essayes pas d’évoluer le danger avant de passer un trou dans le grillage et de t’avancer vers la maison détruite. Tu souris quand tu te rends compte que le film était pas loin de la réalité encore une fois, et t’arrives rapidement devant la cabane. Tes mains tremblent d’adrénaline et tu souris intérieurement.

T’ouvres la porte d’une main, et t’entres dedans. Il fait noir, et ça sent le moisi, mais t’aimes cette ambiance. C’est vieux, les meubles, et les tapis, mais pourtant, y’a pas de toiles d’araignées ou de poussière. A croire que les élèves aiment se balader la dedans. Et t’entends la porte s’ouvrir derrière toi, et là, ton cœur se met à aller plus vite. Tes jambes semblent clouer au sol, et t’oses pas avancer. Alors tu bouges pas, et tu vois les quatre personnes que t’essayais de fuir passer devant toi. T’essaies de relativiser, t’as ton badge, aucun sort peut t’atteindre. Mais ton réconfort est de courte durée. Bien vite, tu sens le sol sur ton flanc, et tu comprends que eux, haïsseurs des moldus, te passent à tabac, de la façon la moins magique qu’il soit, juste grâce à leurs pieds et à leurs phalanges. Tu te mords la lèvre pour pas crier, même si ça fait mal. Et ils te laissent, là, dans l’entrée. Tu les vois fermer la porte en ricanant. Tu pleures pas, ils en valent pas la peine, et ta douleur compresses tes flancs. Alors tu mors un peu plus fort ta lèvre et t’attends, espérant que quelqu’un vienne t’aider. A ce point-là, n’importe qui serait le bienvenu.
electric bird.


Dernière édition par Cohen K. Faust le Mar 29 Juil - 11:18, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: my angel in disgrace (willen)   my angel in disgrace (willen) Icon_minitime1Dim 27 Juil - 22:05


Cohen & Willow



«  Entre deux feux,
Je te veux quand même
Si c'est un jeu où je me perds
Sans problème »


Frustré, voilà ce que tu es. Ce match de Quidditch, cela aurait dû être une partie de rigolade. Tu sais ce que tu vaux, tu sais que tu es un excellent gardien. C’est vrai, tu n’étais pas censé prendre ce match au sérieux, il n’est même pas officiel, les équipes se sont mélangées juste pour le fun, et pour une fois tu peux être dans la même équipe que tes deux meilleurs amis en même temps. Camille c’est normal, il est à Serpentard comme toi, mais d’ordinaire, tu as plus l’habitude d’avoir ASH comme adversaire plutôt que comme coéquipier, ce qui te plaît assez. Ensemble, tu es persuadé de faire carton plein. Grands nombres d’élèves se sont rués dans les gradins, prêts à acclamer les joueurs. Toi, ces moments tu les adores, tu aimes être au centre de l’attention qu’on t’acclame. Fin, tu apprécies un peu moins, maintenant que les moldus sont parmi vous et qu’eux aussi ont accès au terrain de Quidditch, heureusement qu’ils ne sont pas autorisés à participer, fin ils ne le peuvent juste pas. À cette pensée, tu esquisses un sourire moqueur, mais cela te ramène aussi à penser à ce maudit moldu de poufsouffle.

Tu soupires. Tu avais réussi à t’empêcher de penser à lui jusque-là, et c’était bien. Tu ne jouais pas trop mal pendant ce temps. Mais voilà, tu penses à lui, tu le cherches du regard parmi la foule, tu ne le trouves pas. Ton rythme cardiaque s’accélère à mesure que tes yeux scrutent parmi les gradins à la recherche de Cohen. Tu sais qu’il adore venir observer les matchs de Quidditch, il aime tellement ça qu’il vient même regarder les entrainements. Tu t’es déjà demandé s’il venait voir tous les matchs et entrainements qu’il peut où si c’est seulement ceux auxquels tu participes. Tu te surprends à espérer que ce soit cette deuxième option, et tu ne comprends pas pourquoi. « Will, qu’est-ce tu fou bordel mec ? » La voix de ton ami te fait te reconnecter à la réalité. Tu viens de laisser l’équipe adverse marquer un but sans même broncher. T’essaies de trouver rapidement une excuse valable, mais comme rien ne te vient à l’esprit, qui menace de dériver à nouveau vers ce moldu, que tu n’as toujours pas trouvé dans les gradins, tu improvises un peu énervé. « C’est bon ta gueule. C'est même pas un match officiel, qu’est-ce qu’on s’en branle quoi de perdre un but. » Ce mec te rendra dingue et son absence au match te fait mal. Tu pensais vraiment qu’il serait là. Tu t’es bêtement habitué à sa présence, à ses yeux clairs fixés sur toi quand tu joues. Il n’est pas là et cela te perturbe et perturbe ta façon de jouer. Depuis quelque temps, tu te rends compte que tu deviens dépendant de sa présence parmi les spectateurs pendant les matchs. Déjà l’autre fois, rappelle-toi, quand tu lui avais lancé l’Aguamenti et qu’il n’est pas venu te voir, tu avais fait perdre le match à ton équipe, trop absorbé dans tes pensées occupées par Cohen. Et voilà que tu recommences.

C’est donc sans surprise qu’une fois encore, l’équipe dont tu fais partie vient de perdre le match. Tu pestes et tu maudis Cohen. Tu te jures de lui faire payer méchamment cette influence qu’il a sur toi, sur ton jeu. Tes potes te vannent, et tu sais que derrière ton dos, certains Serpentard remettent en cause ta présence comme Gardien dans l’équipe. Tu ne peux pas les en blâmer, ces derniers temps tu ne fais pas grand-chose de bon, enfin quand l’autre n’est pas là. Quand il est présent, tu es toi-même et tout se passe bien. Et cela, vraiment, tu n’aimes pas. Un putain de moldu n’a pas le droit d’avoir ce pouvoir sur toi. Les autres, bien que déçus du résultat, rient, surtout à tes dépens dans l’immédiat. Alors quand ils te proposent de les suivre pour aller noyer la déception en s’amusant, tu les envoies bouler. « Allez vous faire foutre. J'ai pas envie de vous entendre vous foutre de ma gueule toute la soirée. » T’as juste envie de te retrouver seul. T’n’as pas envie de faire la fête, non. Là t’as besoin de solitude. Depuis la disparition de tes parents, tu te montres fort, arrogant, un parfait connard qui attaque avant de laisser l’occasion aux autres de te blesser. Mais parfois, comme en cet instant, t’as besoin de te lâcher, de vider ce trop-plein d’émotions que leur absence a créé en toi et dont la présence du poufsouffle dans ta vie à amplifier depuis que tu lui as parlé pour la première fois.

Le seul endroit qui s’impose à toi pour être tranquille, là tout de suite et qui fait partie de tes endroits de prédilection pour ça : la cabane hurlante. Une fois que tu es seul, tu te transformes en cet ocelot, cette partie de toi que tu as appris à apprivoiser, histoire de te défouler le temps de te rendre à ta destination et puis avouons-le, ça te permet d’y arriver plus rapidement aussi. Tu t’apprêtes à entrer tel que tu es, mais tu entends des rires provenant de l’intérieur et se rapprochant. Ça ne te plaît pas, tu comptes faire demi-tour, mais tu n’en as pas le temps, alors tu reprends forme humaine et te caches où tu le peux. Ils sont trois, ils rient et visiblement sont satisfaits de ce qu’ils viennent d’accomplir. Tu épies et écoutes « Ha ha, putain qu’est-ce que c’était fun. » Malheureusement, ils s’éloignent rapidement ce qui ne te permet pas d’entendre la suite de la conversation. Cela t’intrigue. Qu’est-ce qu’il peut y avoir de fun à l’intérieur de la cabane hurlante, qui est juste sombre, sale et à l’abandon. Tu t’y engouffres rapidement, tu as envie de savoir. Tu ouvres la porte et te figes à la vue qui s’offre à toi. « Cohen ? » Le moldu est à terre et dans un piteux état. Au fond de toi tu bous de rage contre ces trois connards que tu viens de croiser. Si tu avais su, tu leur aurais fait leur fête. Il est TON jouet, seul toi as le droit de t’amuser à ses dépens. Le voilà déjà salement amoché, et toi qui comptais lui faire payer son absence maintenant tu ne peux plus, enfin pour le moment. Mais au fond de toi, cette vision te retourne les tripes, tu te sens mal pour lui, il a l’air d’avoir méchamment dégusté. T’es tiraillé par tes pensées et tu comprends mieux son absence au match, il ne pouvait pas être là-bas et être en train de se faire tabasser en même temps. « Allez debout ! » Dans un élan de gentillesse, tu lui tends ta main pour l’aider à se relever, même si ta phrase et le ton utilisé pour la dire restent assez froids, histoire de ne pas lui laisser croire que tu puisses être un gentil. Tu ne veux pas te montrer autrement que le connard que tu essaies d’être pour tout le monde et encore moins devant le Poufsouffle. « T’es salement amoché. Tu leur as fait quoi pour qu’ils t’abîment comme ça ? » Évidemment, Cohen est un moldu, ça ne peut donc être que de sa seule faute s’il s’est retrouvé dans cette situation.

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MessageSujet: Re: my angel in disgrace (willen)   my angel in disgrace (willen) Icon_minitime1Mar 29 Juil - 11:58


my angel in disgrace
Cohen & Willow
N’importe qui, sauf lui, bien sûr. Et évidemment, lorsqu’il rentre dans la cabane et qu’il te voit, tu fermes les yeux. Tu te sens pitoyable. Bien sûr que t’as besoin d’aide, et évidemment que tu vas accepter son aide s’il te l’offre, mais ça n’empêche pas que tu te sens extrêmement mal. Après qu’il t’ait aidé, si seulement il t’aide ce qui est loin d’être sûr, qu’est-ce qu’il va se passe hein ? Il va surement te remettre à terre, pour une raison obscure que tu ne comprends pas, et il va surement te tuer. Comme ses parents ont tués les tiens. Cette simple pensée te fait accélérer le pouls. Ses parents ont butés ses parents, et lui il est là pour finir le travail. Ton rythme cardiaque s’accélère, en fait il est pas là pour t’aider. Il prononce ton nom, comme s’il en revenait pas que ce soit toi. Comme s’il s’attendait à tout, sauf à te trouver toi, par terre, bleuté et effondré. Du coup, même si ça te fait souffrir, même si t’as envie de crier que t’as mal partout, tu te recroquevilles. T’as peur de lui. T’as jamais eu envie qu’il le sache avant, d’ailleurs, avant aujourd’hui, il te faisait pas réellement peur, mais là, ce que t’as sous les yeux, c’est que t’es faible, très faible. Et lui, il est pas blessé, il a rien, et il a sa baguette. Il pourrait t’enlever ton badge sans que tu puisses protester, et alors tu dégusterais. Tu fermes les yeux, attendant les coups, de toute façon, au point où t’en es, tu ressentiras plus rien. Mais non, à la place, t’entends sa voix t’ordonner de te relever. Tu lèves la tête vers lui et t’autorises à ouvrir un œil, puis l’autre. Il te tend la main ? Lui ? Willow Horendale, clairement dégouté par les moldus, clairement énervé contre toi, et de qui t’es clairement la victime préféré veut t’aider à te relever ? Pourquoi ? Ça lui fait pas plaisir de te voir à terre, souffrir ? Ou peut-être que ça le fait chier parce que c’est pas lui qui t’y as envoyé. Tu baisses les yeux, bien sûr que c’est ça. Tu te relèves sans son aide, le laissant seul avec sa main dans le vide. T’as des difficultés pour le faire, mais t’as aucune envie de le toucher. Non pas qu’il te dégoute non, t’es pas comme ça, mais c’est plus que t’as peur que ton corps de trahisse si tu le touches. Rien qu’à l’imaginer, t’as déjà des frissons, alors si ça se passait réellement…

Il te fait une constatation inutile, comme quoi t’es bien amoché, et t’as envie de lui répondre au sarcasme ‘non, sans blague’. Mais tu évites. Parce que tu sais pas de quoi il serait capable en colère. Est-ce qu’il ferait comme ses parents ? Est-ce qu’il ferait comme ces gens qu’ont tués ton ex ? Est-ce qu’il te tuerait lui aussi ? Qui sait. T’avais jamais vraiment pensé à lui comme à un meurtrier. Plutôt comme un connard fini, mais pas comme un meurtrier. Et pourtant, aujourd’hui, t’as peur. Surement parce que t’es absolument pas dans l’état de te défendre s’il t’attaque ? T’arrives enfin à te relever, et tu t’appuies sur le mur alors qu’il continue de parler en te demandant ce que t’as fait pour qu’ils te passent à tabac. Tu lèves tes yeux vers lui. Tu pleures pas, mais ils sont embués par la douleur qui te prends aux cotes. Si t’avais pas le mur pour te retenir, tu serais encore par terre. Il est en face de toi, et tu sais ce qu’il voit sur ton visage. Il la voit cette peur passagère envers lui. Il voit aussi ce superbe cocard autour de ton œil droit, et il voit ton nez qui saigne. T’as la gorge qui te démange et tu tousses une fois. Mais maintenant tu peux pas t’arrêter, tu tousses, tu tousses, et tu tousses. Un filet de sang descend le long de ton menton. Ouais, t’es vraiment salement amoché. Tu baisses la tête et finit enfin par répondre, d’une voix que t’aurais voulu beaucoup moins coupante « Qu’est-ce que ça peut te faire ? Tu sais très bien que je suis un moldu. Un putain de moldu. Qu’est-ce que tu penses que trois sorciers sangs-purs font à un moldu seul dans la cabane hurlante hein ? Bah ils le tabassent. Et tu sais quoi ? J’suis habitué ! Dans le foyer où j’étais, on me tabassait aussi, donc t’en fais pas pour moi va, rajoute en même une couche si tu veux, pour le point où j’en suis ! » Un petit rictus douloureux se forme d’un côté de ton visage, et du coup, ça ressemble plus à une grimace, mais tu continues sans lui laisser le temps de répondre ou même de digérer ce que tu viens de dire « Et puis tu sais quoi au final ? Vas-y, tape moi ! Frappe moi ! Tue moi ! Je sais que t’en crèves d’envie ! Et comme ça, j’irais dire bonjour à toutes les personnes qui tenaient à moi et que des gens de ta race ont tués ! »

Tu pensais pas lui dire. Tu voulais pas lui dire. Et à peine l’as-tu fait que tu fermes les yeux, priant pour qu’il y ait un moyen ou un autre de remonter dans le temps, de supprimer tes mots. T’as pas envie qu’il sache ce que t’as vécu, il va l’utiliser pour te blesser, et tu le sais. Putain, tu te sens mal. Et pourtant, l’avoir lâché, cette vérité, finalement ça te fais du bien. Tes parents te manquent, ton ex te manque. Et tout ça, c’est de leur faute.
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MessageSujet: Re: my angel in disgrace (willen)   my angel in disgrace (willen) Icon_minitime1Lun 11 Aoû - 22:40


Cohen & Willow



«  Entre deux feux,
Je te veux quand même
Si c'est un jeu où je me perds
Sans problème »


C’est étrange, la manière, dont la dualité d’émotions, dans laquelle te met le fait de voir le poufsouffle dans cet état. À la fois, ravi de le voir si faible, mais en même temps mal de le regarder souffrir de la sorte. Tu es partagé entre en rajouter une couche ou l’aider et le soigner. Finalement, dans un premier temps, tu l’aides déjà à se relever, parce que le voir ainsi à terre te mets mal à l’aise. Tu ne sais absolument pas encore ce que tu vas faire de lui. Tu le regardes, tu l’observes, tu lui fais remarquer stupidement qu’il est salement amoché, comme s’il ne s’en doutait pas. T’es complètement con, mais tu n’arrives juste pas à supporter ce silence pesant, alors tu parles, pour ne rien dire, certes, mais tu parles. Il se relève enfin, mais sans ton aide et avouons-le, ça te vexe, ça te blesse. Tu lui offres ton aide et il la refuse. Mais qu’il aille se faire foutre ce petit merdeux de moldu. Tu recules de deux pas. Au final, c’est sans doute mieux comme ça. Sur le moment tu n’y as pas pensé, mais tu flippes de savoir comment tu aurais réagi avec le contact de sa main dans la tienne. Tu ne veux pas le savoir, tu préfères que ça reste comme ça. Ou pas.

Non, mais franchement, qu’est-ce qu’il t’a pris de lui tendre ta main pour l’aider ? T’es vraiment stupide mon pauvre Horendale. Depuis quand tu aides les moldu ? C'est pas un moldu, c’est Cohen, ta conscience te parle, tu la gifles et l’envoies bouler dans un coin de ta tête. C’est un moldu, rien qu’un putain de moldu et c’est comme ça que tu dois continuer de le voir. Oui, mais un putain de moldu dont tu es devenu dépendant de sa présence à tes matchs de Quidditch pour bien jouer. Tu soupires et fais rouler tes yeux. Mais elle ne veut pas te lâcher ta conscience ? Tu continues de le regarder et tu vois qu’il a mal, tu vois qu’il ne tient debout que grâce au mur contre lequel il est en appui, mais par-dessus tout tu vois dans ses yeux la peur que tu lui inspires et c’est probablement ce qui te fait le plus mal de tout. Tu ne veux pas qu’il ait peur de toi, tu ne veux pas qu’il te craigne. T’es sur le point de t’avancer vers lui quand il ouvre enfin la bouche pour te répondre et le ton de sa voix te fige sur place. Que veux-tu répondre à cela ? Y’a rien que tu puisses répondre, et même si là tout de suite tu avais eu une réponse cinglante à lui envoyer en pleine tronche, il ne te laisse de toute façon pas le temps de l’ouvrir, que déjà il enchaine. Alors tu fermes ta bouche qui s’était ouverte pour parler sans rien pouvoir sortir et tu l’écoutes. Oui, toi, Willow Horendale, sorcier, serpentard, ayant une dent contre les moldus et connard de première catégorie, tu te la fermes devant un petit moldu en position de faiblesse.

Tu secoues lentement la tête de gauche à droite, incrédule devant ses paroles. Tu ne pensais pas qu’il avait pu souffrir comme ça, tu ne pensais pas que tu aurais cela en commun avec lui. « Moi aussi j’ai plus mes parents... » Il n’a pas précisé, mais tu sais que c’est d’eux qu’ils parlent, tu te rappelles ce moment à la fête, pendant le jeu du j’ai jamais. Ta voix est anormalement douce et calme, mais tes poings sont serrés, le fait qu’il pense que tu as envie de le tuer tu apprécies pas du tout. T’es un connard certes, tu ne t’en es jamais caché, mais t’es pas un foutu meurtrier. Tes pieds avancent lentement vers lui sans que tu ne les contrôles. « Ils sont morts à cause de moldus. » Tu ne sais pas trop pourquoi tu lui précises cet état de fait. Peut-être que comme ça, il peut comprendre pourquoi tu ne les aimes pas, comme lui ne semble pas vraiment apprécier les sorciers. Peut-être que tu as envie qu’il te comprenne, peut-être que tu as envie de te sentir proche de lui. Ce n’est pas peut-être, c’est certain. Avant même le temps de prendre conscience de ce que tu es en train de faire et que tu ne devrais pas être en train de faire, tu te trouves à quelques millimètres de lui. Tu sens son souffle sur toi, tes yeux sont fixés dans les siens, ta main droite posée sur sa joue et ton pouce qui caresse doucement l’hématome qui est apparu sur sa pommette. « Je n’ai pas envie de te tuer. » Tu lui dis cela lentement, trop lentement à ton goût, alors que ton rythme cardiaque et ton souffle eux, se font plus rapide.

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MessageSujet: Re: my angel in disgrace (willen)   my angel in disgrace (willen) Icon_minitime1Dim 17 Aoû - 14:06


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Cohen & Willow
Ça te dégoute de te rendre compte que ça te fait du bien d’avoir lâché le fait que des proches à toi sont morts. Ça te dégoute de savoir que le fait que tu l’ais dit à Willow te fait encore plus de bien. T’as envie de remonter le temps et de te retenir de lâcher ces quelques phrases qui, d’une façon ou d’une autre, ont amenés votre haine à un autre niveau. Et finalement, tu te tais, t’arrêtes de penser, parce que tu te rends compte qu’il se tait. Qu’il dit rien. Il répond rien. Tu pensais qu’il se moquerait de toi, qu’il utiliserait ça pour te ramener plus bas que terre, là où il doit penser que c’est ta place. Mais même pas, il bouge pas, il t’écoute. Il t’écoute. Ça te choque, parce que jamais t’aurais pensé que Willow Horendale t’écouterais toi ! Sa haine pour les moldus est connue de tous, et toi, le plus moldu des moldu, moldu haïssant les sorciers, il t’écoute. Il ne réagit qu’en secouant doucement sa tête négativement. Tu le regardes, t’as envie de le percer à jour, de le comprendre. T’as envie de laisser ton esprit, ta raison dans le côté ombré de ton cerveau et de t’approcher de lui pour l’embrasser. T’as envie de tellement de trucs. Mais tu souffres. Intérieurement parce que Willow est un connard. Et que tu sors pas avec des connards. Et que les connards t’aiment pas. Et physiquement aussi. Ta joue te fait mal. Ton abdomen, tes hanches te font mal. Et puis, il te sort de tes pensées, enfin. Il parle. « Moi aussi j’ai plus mes parents… » Tu voudrais répondre, lui dire qu’on dit ‘moi non plus’, mais quelque chose te dit que c’est pas le moment. Tu baisses les yeux. Parce que t’as pas envie qu’ils croisent les siens. Ce serait trop dur. Tu sais qu’il a plus ses parents. Il l’a fait comprendre à la fête. D’ailleurs, à bien y réfléchir, lui aussi il le sait. T’as bu ce jour-là, révélant à tout le monde que t’étais orphelin. Un putain d’orphelin. T’aimes pas ça. Ça te rappelle que t’as pas pu les aider. T’aurais dû mourir à leur place. T’aurais dû mourir à sa place. Et même ton ex. Si seulement t’avais eu le courage de te mettre entre les sorts et lui. Tu te doutes bien qu’il serait mort aussi, mais toi au moins, t’aurais pas à vivre avec, sur la conscience, le fait de tomber sous le charme d’un mec de la famille des gens qu’ont tués TA famille.

Tu relèves lentement les yeux, toujours tête baissé, lorsqu’il s’approche de toi. « Ils sont morts à cause de moldus. » Ironique la vie hein ? T’as envie de lui cracher à la gueule que c’est bien fait. Mais tu le penses pas. Parce que de perdre ses parents, tu le souhaiterais à personne. Alors tu dis rien, tu te tais. Tu rebaisses les yeux, essayant de pas prendre en compte la proximité que son corps a avec le tien. T’as pas envie de le savoir proche, t’as peur de perdre tes moyens, d’envoyer balader la raison et de l’embrasser. Mais tu veux pas faire ça. Mais pourtant, quand tu le sens encore plus approché, tu lèves les yeux vers lui, et tu croises les siens. Vos yeux se bloquent, et tu te sens plus la force de rien faire. Particulièrement lorsque sa main s’approche de ta joue et que, de son pouce, il caresse un hématome qui s’est créé. Ça te fait mal, t’as envie d’enlever sa main et de retirer son visage, mais tu fais rien. Tu fais rien parce que t’es dans l’incapacité totale de faire le moindre mouvement. « Je n’ai pas envie de te tuer. » Il parle doucement, lentement. Tu ne saurais pas votre situation, t’aurais probablement peur. Et pourtant, d’une manière ou d’une autre, ses mots te rassurent. Il veut pas te tuer. Alors peut-être que pour le moment, t’es tranquille. Peut-être que t’es pas en danger pour l’instant. Peut-être. Tu lèves ta main et la pose sur la sienne. « Ça fait mal, arrête. » Tu sais pas si tu parles du bleu qu’il touche qui te fait souffrir, ou alors des sentiments que tu ressens à son égard et qui viennent, avec ces quelques phrases, de prendre une ampleur que tu ne pensais pas un jour leur donner. Ton souffle se fait moins certains, et tu baisses les yeux, étant incapable de le regarder encore. Tes sourcils se froncent, tes yeux se ferment un peu, et les larmes envahissent l’espace qu’il reste sur tes joues. Tu te sens con. T’as pas envie de pleurer devant lui. Mais tu peux pas te contrôler. Tu le hais tellement. Et tu l’aimes tellement. Et dans ta tête. C’est le bordel.
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MessageSujet: Re: my angel in disgrace (willen)   my angel in disgrace (willen) Icon_minitime1Mar 19 Aoû - 7:12


Cohen & Willow



«  Entre deux feux,
Je te veux quand même
Si c'est un jeu où je me perds
Sans problème »


Le contact de ta main sur sa joue, ton pouce qui caresse sa joue, ça te fait vibrer tout ton être. T’aimes pas ressentir ça pour lui, tu le savais, tu ne voulais pas l’admettre. Mais depuis que tu as commencé à comprendre que tu es dépendant de sa présence à tes matchs, depuis la première fois que tu as croisé son regard alors qu’il t’observait depuis les gradins, depuis les premiers mots que tu as échangés avec lui, tu as ressenti un lien étrange s’établir entre vous. Dès le début, tu as inconsciemment compris ce que c’était, mais tu as refusé de l’admettre et tu le lui as fait payer à de nombreuses reprises, tu sais que c’est dégueulasse ta façon d’agir avec lui, mais t’arrives pas à faire autrement, parce que c’est un moldu et que les moldus t’es censé les haïr pour ce qu’ils ont fait à tes parents. SI seulement Cohen était un sorcier, ce serait plus simple, mais il ne l’est pas et tu ne sais pas comment gérer ce que tu ressens en toi pour lui et ta haine pour sa race.

Sa main se pose sur la tienne et ça te fait frissonner, mais sa phrase, elle, te fait mal. Tu aurais bien essuyé ses larmes, t’as pas envie de le voir pleurer, mais tu ne veux pas lui faire plus de mal non plus. Alors, tu retires ta main et te recules d’un pas en baissant les yeux. « Je... Désolé. » C'est pas vraiment dans tes habitudes de t’excuser, non, Willow Horendale n’est pas le genre de type à s’excuser, et encore moins devant un satané moldu. Mais ce soir, c'est pas comme d’habitude, ce soir t’avais besoin de lui et il n’était pas là, t’aurais dû le détestais encore plus, et c’était le cas avant que tu ne le trouves dans un état pitoyable, à terre, dans le fin fond de la cabane hurlante. T’avais besoin de lui, mais lui, il aurait sans doute eu besoin de toi aussi, ces merdeux se sont lâchés, ils l’ont abîmé, ils ont osé abîmer TON Cohen. C’est vrai, t’es pas vraiment du genre tendre avec lui non plus, mais jamais tu ne l’abîmes de la sorte, et surtout pas son visage, son si joli visage. Non, mais tu t’entends Will, ressaisis-toi bon sang, t’es en train de devenir mielleux pour un moldu. Ta conscience à raison, mais ce soir t’as décidé qu’elle irait se faire voir ailleurs si tu y es. Tu te rapproches du poufsouffle et passes ton bras doucement pour ne pas lui faire mal, autour de sa taille, te plaçant à côté de lui. « Viens je t’emmène à l’infirmerie. » Tu le sens bien trop faible, il ne tiendra pas, il n’arrivera pas à marcher jusque là bas. Tu ne réfléchis pas un instant et tu le fais se rassoir contre le mur contre lequel il se tenait un peu plus tôt. Tu lui enlèves le badge qui le protège des sorts des sorciers sans penser à le rassurer sur le fait que tu ne vas pas lui faire plus de mal, c'est pas naturel chez toi de te comporter comme ça.

Tu esquives son regard, t’arrives pas à soutenir son regard, tu as peur de ce que tu peux y voir, de la crainte que tu lui inspires. Tu te contentes d’agir et surtout sans penser un seul instant à ce que tu fais, au risque de te voir changer avis. Tu agis à l’instinct, seulement à l’instinct. « Ne bouge pas. » Tu te mets à genoux entre ses jambes allongées. Ses contusions sur le visage, tu les as vus, mais tu ne sais pas encore à quel point il est mal en point, alors tu essaies de ne pas penser à ce que t’es en train de faire et tu soulèves sa chemise pour voir les dégâts sur son torse. Tu grimaces en voyant son état, tu ne t’étais pas imaginé, voir ça. Tu dégaines ta baguette. Toi, les méthodes moldues pour soigner t’y connait rien, alors tu agis comme le sorcier que tu es. Bon t’es pas vraiment le genre d’élève le plus assidu, mais à force d’être entrainé dans des bagarres régulièrement, tu maîtrises quelques sorts simples pour pouvoir te soigner et soigner tes potes, sans avoir à chaque fois à passer par l’infirmerie, sinon tu devrais penser à prendre un abonnement. À cette idée tu souris, mais ton sourire retombe très vite devant les taches sombres qui ornent un peu partout le corps de Cohen. Pour commencer, tu lances un « Episkey. » Tu sais que ça ne soigne que des blessures mineures, mais ce sera toujours mieux que de le laisser dans cet état.

©Bitterweet
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MessageSujet: Re: my angel in disgrace (willen)   my angel in disgrace (willen) Icon_minitime1Mar 26 Aoû - 13:53


my angel in disgrace
Cohen & Willow
Tu enlèves ta main de la sienne comme si ça brulait. Mais en même temps, t’en as pas envie. T’as envie de garder ta main sur la sienne pour l’éternité. T’as la sensation que c’est là où elle doit être. Et ça te dérange à un point que t’imaginais pas possible. Alors t’essayes de baisser les yeux le plus vite possible, encore plus si tu peux. Tu te sens mal de ce rapprochement, il te dérange. Mais tu l’aimes, et tu souhaiterais, dans un sens, qu’il continue. Le rapprochement hein, pas Willow. Quoique… Tu fermes les yeux un instant, essayant d’oublier cette dernière pensée que tu aurais préférée n’avoir jamais eu. Le visage d’Abel apparait sur tes paupières fermées, et tu sens les larmes te monter aux yeux. Parce que là, en tombant pour Willow, tu le trahis. Mais ta tête se relève lorsque tu l’entends s’excuser. S’excuser ! Willow Horendale ! Dans la même phrase ? C’est normalement chose impossible. Alors quoi ? Qu’est-ce qu’il se passe ? T’as envie de le regarder dans les yeux, mais t’oses pas. T’as envie de t’assurer qu’il se fout pas de toi. T’as envie de le taper parce que tu penses qu’il se moque de toi. Et tu trouves ça bas. Même pour lui. Willow joue avec tes sentiments depuis trop longtemps. Il a pas le droit de te faire ça. D’ailleurs, t’arrives pas à comprendre même comment il est arrivé jusqu’à ton cœur. C’est un Serpentard Sorcier, imbu de lui-même. Il n’est pas le genre de garçon de qui tu tombes sous le charme en général, mais là… Il est étrange. Tu te rends compte que finalement, il te ressemble. Et que t’aimes cette idée. T’aimes le fait qu’il ait perdu ses parents lui aussi. Enfin non, mais t’aimes les fait de pas être seul. T’as toujours les yeux baissés, sous le choc de l’excuse de Willow. Tu le pensais même pas capable de s’excuser. Mais il a l’air sincère, et en fait, c’est surement ça qui t’étonnes le plus. Il s’approche de toi, et te dis qu’il va t’emmener à l’infirmerie. T’as pas envie qu’il le fasse. Et d’ailleurs, tu peux pas marcher donc comme ça…

Et il le voit. Il voit que tu peux pas te lever, alors il te fais te rassoir. Et t’oses toujours pas le regarder, parce que tu sais ce que tu verrais, et t’as pas envie de le voir. T’as pas envie de voir ces yeux bleus. T’en as rêvé la dernière fois, et tu t’en veux. Parce que t’aurais pas dû. Tu voulais pas de lui, mais t’as pas eu le choix. Il était là, devant toi, et il te souriait. Et il t’embrassait. Et dans ton rêve, ses lèvres sur les tiennes, c’était juste tellement normal. Comme si elles étaient censées être là. Et tu te sentais bien. Et quand tu t’es réveillé le lendemain, tu te sentais mal. Parce que t’avais froid, et que t’avais l’impression qu’il te manquait quelque chose. Il te manquait Willow. Tu vois sa main s’approcher de ton corps, et t’as soudainement peur de ce qu’il pourrait faire. D’un autre côté, t’as vraiment envie de voir ce qu’il va faire de cette main. T’as envie qu’il te touche. T’as envie de ressentir sa main quelque part sur toi, n’importe où. T’as juste envie d’avoir un contact. N’importe lequel. Mais soudainement, la peur reprend le dessus, lorsqu’il enlève ton badge. Ton badge qui te protège contre les sorts sorciers. En fait, il va te blesser. Il va t’envoyer des sorts tellement douloureux que tu pourras même plus penser clairement après. Il va même te tuer qui sait ? Une lueur de panique traverse probablement tes yeux. T’as envie de t’enfuir, mais t’as probablement des problèmes aux côtes, et tu peux plus bouger, maintenant que le choc est passé. La douleur elle, est apparue. T’as presque envie de rire lorsqu’il te demande de ne pas bouger. T’as envie de lui crier au visage que tu peux pas bouger, t’as probablement des côtes cassées. Mais tu le fais pas. Tu te tais parce que t’as peur de lui. Et en même temps, tu lui fais confiance. T’as l’impression qu’il pourrait pas te faire de mal. Et tu comprendre sincèrement pas pourquoi tu penses ça. Parce qu’au fond, peut-être que si, il pourrait te faire du mal, mais t’es persuadé, quelque part, qu’il le fera pas. Et tu entends cette douce voix, celle d’Abel, te chuchoter dans l’esprit que tu le trahis en tombant amoureux de Willow. Mais qu’est-ce que t’y peux toi aussi. Il relève doucement ton t-shirt, et tu sens que tu as la chair de poule. A vrai dire, t’as même peur qu’il le voit. Alors tu baisses les yeux pendant qu’il observe le bas de ton torse. Ta respiration augmente. Et tu penses, si seulement c’était dans d’autres conditions. Tu le vois sortir sa baguette, et réciter une formule. Tu sens soudainement une intense chaleur au niveau des bleus que tu sais avoir sur ton torse, puis une impression de glace. T’as peur, et tu pleures. « Qu’est-ce que…qu’est-ce que tu m’as fait ? Pourquoi tu me tues pas tout de suite ? Comme tes parents l’ont fait ? Pourquoi tu me fais ça Willow ? T’as pas le droit de jouer comme ça. Pourquoi ? POURQUOI ? » Tu t’es pas rendu compte que tu criais, mais tes côtes brisées elles, l’ont remarqué, et une intense valeur s’est développée à leur niveau. Un cri du douleur t’échappe alors que tu t’allonges en boule par terre, tes mains sur ta côte douloureuse.
electric bird.
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