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 (brüne) welcome to the island of misfit toys.

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MessageSujet: (brüne) welcome to the island of misfit toys.    (brüne) welcome to the island of misfit toys.  Icon_minitime1Lun 4 Aoû - 21:16

∆ NOM(S) Tu n'as pas de nom. Tu te souviens vaguement que ton patronyme entier termine par Viktorson, mais ce nom résonne comme étranger à tes oreilles. Ça fait bien trop longtemps que tu ne l'as pas entendu.
∆ PRÉNOM(S) On t'appelle Brüne. C'est devenu ton prénom. Tu penses te souvenir qu'au début, c'était Brünehilde, mais la dernière partie de ton prénom s'est perdu il y a bien longtemps. Ton second prénom, tu ne l'utilises jamais. Ruby est pourtant un nom que tu aimes bien, mais il est trop précieux pour quelqu'un comme toi.
∆ SURNOM(S) Les gens ne t'approchent pas assez pour pouvoir te donner des surnoms. La seule personne l'ayant fait se trouve être la seule personne que t'ai aimé dans ta vie. Il t'appelait Brüne, comme tout le monde, et un jour, un Brownie lui a échappé. T'aimes qu'il t'appelle comme ça.
∆ DATE DE NAISSANCE Tu ne sais pas quand t'es née. Tu n'es pas sure de l'avoir déjà su. Comme ça, tu te souviens qu'il faisait froid, et t'imagines que ce devait être en fin ou en tout début d'année. Et pourtant, t'es bien incapable de dire quoique ce soit sur la date précise. Pourtant, si on va voir tes parents, ils diront que c'était le jour le plus heureux de leur vie. Un Cinq Janvier, alors que le givre recouvrait le sol et la cime des arbres.
∆ AGE Tu ne sais pas comment t'as fait pour continuer à compter les années. D'ailleurs, t'es presque sure qu'à un moment, t'as arrêté de le faire. Mais t'as 21 ans. Tu le sais. Probablement parce que tu sais que lui, il a le même âge que toi, et que même si tu sais pas vraiment quel âge toi t'as, tu sais quel âge il a lui.
∆ ORIGINE Avec un nom comme celui là, tu dois probablement avoir des origines nordiques. Mais voilà, t'as toujours vécu dans une cave en Angleterre, alors tu sais pas trop d'où tu viens. T'as toujours aimé la Finlande, peut-être que c'est de là que tu viens. Ce serait tellement bien.
∆ SITUATION CIVILE Tu ne fais pas confiance. A personne. Tu as développé des sentiments pour un abruti. Tu ne "sors" avec personne, parce que, tout simplement, tu sais pas en quoi ça consiste. T'es célibataire, parce que t'as jamais appris ce qu'était l'amour.
∆ SITUATION SOCIALE Tu n'as même pas de compte en banque. Tu n'as jamais eu d'argent. Tu n'as jamais été indépendante. Tu n'as jamais été libre. Alors dire que tu es pauvre, dans ton cas, est un euphémisme.
∆ ORIENTATION SEXUELLE Tu as toujours été touché par des hommes. Les femmes, tu ne les a jamais fréquentées. Tu te dirais probablement hétérosexuelle du coup. Ou Erosexuelle peut-être...
∆ EPOUVENTARD Lorsque tu le vois, en général, tu es à deux doigts de t'évanouir. Tu le vois se transformer devant toi, et il prend cette forme humaine que tu connais si bien. Se relevant de son bain de sang, il se remet debout. Il tient dans ses mains un corps mort. C'est cette vision qui te ferais tomber dans les pommes. Le père Zabini, son fils mort dans les bras, un sourire heureux sur le visage.
∆ PATRONUS Tu n'as jamais réussi à le faire sortir de ta baguette. Pas encore du moins. Tu viens tout juste de découvrir que tu pouvais faire de la magie. Et ça te fais plus peur qu'autre chose. Mais certainement que si tu pouvais créer une forme comme celle-ci, ce serait un crocodile. Tu sais que ça peut paraitre étonnant, mais finalement, tu es quelqu'un de fort. Tu ne le sais probablement pas encore, mais si n'importe qui d'autre avait été à ta place, ils ne seraient plus vivant depuis un certain temps. Ta force de volonté, et ton envie de te battre récente provoquent surement l'idée que ce serait ce lézard géant qui te protégerait contre les détraqueurs.
∆ ARMOTENTIA C'est son parfum. Pas un parfum industriel qu'il pourrait utiliser, non, sa vraie odeur. Celle de sa transpiration lorsque vous étiez tous les deux sur ce sol dur. Celle de son souffle, celle de sa peau. Une odeur qui te provoque des frissons, autant de plaisir que de peur.
∆ PARTICULARITÉ Tu n'as pas de particularité que tu connaisses. Tu sais désormais que ta petit sœur est voyante, mais toi, tu ne l'ai pas. Tu ne veux pas avoir de particularité, tu ne veux pas être remarqué.
∆ SANG Tu n'en sais rien. Tu sais que ton sang est sale, c'est ce que te répétais le père Zabini à chaque fois qu'il venait te voir, tous les jours. Tu es probablement sang-mêlé, mais sans le savoir. D'ailleurs, tu ne comprends pas ce que veut dire ses appellations.Tu sais juste qu'à cause de ton sang, Zabini te vouait une haine sans précédant.
∆ MAISON Tu as été réparti à Poufsouffle. Le jour où s'est arrivé, t'as pas compris. Tu sais que c'est la maison dans laquelle Eros pensait que t'irait, mais aussi que c'est celle que les autres maisons prennent comme inférieur. Et maintenant t'as peur, parce que t'as peur de redevenir comme avant, moins que rien. Mais tu commences à comprendre que si t'y a été, c'est parce que de la patience, t'en as eu, pendant 21 ans.
∆ ANNÉE Tu es en sixième année, puisque tu as 21 ans. Et pourtant, tu ne suis aucun des courts. Tu ne pourrais pas. Alors les profs te font courts en solitaire, quand ils ont le temps, pour t'apprendre à maitriser ta magie nouvellement découverte. Et surtout, ils t’apprennent que non, la magie ne fait pas que le mal.
∆ AVATAR Emily Rudd
∆ LE MEURTRE D'ELENA, CA T'AS FAIT QUOI ?
Tu hausses les épaules. « C’est qui ? » Ta voix est incertaine. T’es jamais venue à Poudlard avant. Tu savais même pas que t’avais de pouvoirs magiques, alors t’imagines. Mais tu te sens mal. « Elle est morte ? » Quelqu’un est mort ici, et t’es pas au courant. La pauvre. Pourquoi elle est morte ? Pourquoi toi, t’es pas morte alors que tu l’as tant de fois voulu ? Tu te perds dans tes pensées, oubliant de répondre à la question posée. De toute façon, t’avais aucune idée de ce qu’il s’était passé, alors t’aurais pas su quoi répondre.
∆ L’IDÉE DE DUMBLDORE POUR LES MOLDUS, BONNE OU MAUVAISE ?
Ta bouche se tords, t’essayes de réfléchir. Encore une fois, tu sais pas de quoi il parle. « Euh… C’est… C’est bien… Je suppose. » Les moldus, ils sont gentils. C’est les sorciers les méchants. Ils sont hypocrites, et ils blessent des innocents. Alors tu supposes que les innocents, c’est les moldus. Et qu’ils soient à Poudlard, c’est une bonne chose. De les savoir là, t’as moins peur. T’as l’impression que peut-être, eux, ils t’aideront. Peut-être que eux, ils voudront pas te faire de mal. Peut-être.
∆ LES COURS PLUS ÂGÉES, T'EN PENSES QUOI?
Tu te remets au fond de ta chaise en poussant un soufflement exaspéré. De quoi il parle encore ? Les cours plus âgés ? Pour qui ? Pour les sorciers ? Tu fronces tes sourcils et tente de te souvenir de la scolarité d’Eros, peut-être que tu te souviendras de quelque chose. A onze ans il est parti de chez lui, et il est jamais revenu après. Et là, il est de nouveau à l’école, c’est ça alors ? Les cours plus âgés ? Les sorciers reviennent à l’école. T’es pas concerné, t’as jamais été à l’école. Alors tu hausses les épaules et tu regardes tes chaussures, leur trouvant un intérêt tout particulier.
∆ LES MANGEMORTS QUI REMONTENT EN NOMBRE, DES OPINIONS ?
Tu frissonnes de peur à l’énonciation du mot. Tu te renfermes, tu mets tes genoux contre ton torse et tu enfermes ta tête à l’intérieur. « Mal… Ils sont le mal… » Tu peux rien dire de plus, parce que t’es plongé dans une transe de souvenirs douloureux. « Eros… » T’as envie qu’il vienne t’aider comme il l’avait fait la dernière fois que t’as vu, senti un mangemort. T’as plus jamais envie d’en croiser. Ils te terrifient. Et si ils reviennent encore plus nombreux, toi, tu deviendras quoi ? Un frisson de dégoût parcourt ton échine à cette pensée.
∆ T'AS PENSÉ QUOI DE LA SAGA HARRY POTTER ?
« Jamais lu. » C’est vrai. T’avais pas de livres dans la cave où t’étais retenue. Tout ce que t’avais, c’était un genre de truc, ressemblant vaguement à un matelas, une couverture trouée, et, une fois par jour, un repas…étonnement consistant. Tu te reprends, voyant que t’es repartie dans tes pensées. « Mais l’a l’air bien. » C’est vrai, maintenant que t’y penses plus, t’aimerais bien les lire ces livres.
BRÜNEHILDE RUBY VIKTORSON


PUDDING MORPHINA:
Et comme je suis trop cool, je vais aider le staff pour mon avatar :
Code:
∆ [b][color=indianred]EMILY RUDD[/color][/b] [url=http://fdir.forumgratuit.org/t370-brune-welcome-to-the-island-of-misfit-toys#1881]∞[/url] brüne r. viktorson


Dernière édition par Brüne R. Viktorson le Mer 6 Aoû - 7:32, édité 16 fois
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MessageSujet: Re: (brüne) welcome to the island of misfit toys.    (brüne) welcome to the island of misfit toys.  Icon_minitime1Lun 4 Aoû - 21:18

this is how the story ends
Zabini contre Viktorson. Italie contre Finlande. Sud contre Nord. Sang-pur, contre Sang-mêlé. La guerre dure depuis des générations. Alors que deux amis d’enfances, Emrys Viktorson et Sasha Zabini, parlaient de leur famille respective, de leur façon de voir la famille. C’est ici que tout a commencé. Emrys prônait le mélange du sang, disant que chacun de ses héritiers ou héritière, et lui-même en premier lieu, se marierait avec un sang-mêlé ou un sang-moldu. Sasha lui, prônait le sang pur, et refusait que quiconque de sa famille puisse trahir ainsi le sang si cher à ses yeux. Ca fait de cela trois cent ans que ça a commencé. Toutes les générations, sans s’arrêter, se battaient. Oh il n’y avait pas d’armes, pas de baguettes. C’était une guerre psychologique, financière. Une guerre des sphères hautes du monde sorcier. Et tout changea il y a vingt et un an. Rubeus Viktorson et sa femme, Iliénor, avaient mis au monde une jolie petite fille. Ils venaient tout juste d’apprendre qu’Iliénor était encore enceinte lorsque Rubeus perdu. Ce n’était pas du poker, c’était un défi, un pari quelconque, qu’il était pourtant sur, comme toutes les générations avant lui, qu’il finirait en match nul. Mais il perdit. Tout. Son argent fut pratiquement salit de partout, et la moitié fut envoyé aux Zabini. Son manoir était perdu. Son nom, déshonoré. Et sa fille… La prunelle de ses yeux… Offerte en récompense.

« C’est pour toi, pour que tu y mettes toutes tes pensées, et comme je t’ai appris à écrire je… Je me disais que c’était une bonne idée tu vois ? Brownie, je suis vraiment désolée… Je te promets que je savais pas qu’il te ferait ça lui aussi. Tu me pardonnes ? » Tu lui prends le cahier des mains. Dessus, il y a écrit « journal ». Tu ouvres la page et prend le stylo qu’il te tend. Tu écris dessus. Et tu lui montres, les yeux rempli de haine, de résolution et de peine.

Jamais.

Tu pars de sa chambre, tes mains serrant le carnet fort sur ta poitrine. Il t’a offert un cadeau et t’a appelé Brownie. Bien sûr que tu lui en veux, il t’a trahi. Il t’avait promis que plus rien ne t’arriverait, et il a menti. C’était pire. Pire parce que lui, il était pas là. Une larme solitaire coule sur ta joue. Tu regagnes la réserve de la bibliothèque. L’endroit où tu es tout le temps. Personne ne vient jamais ici. La seule personne au courant d’où est ta cachette, c’est ta petite sœur. Tu desserres les bras et regarde le journal en face de toi. Tu prends le stylo qu’il t’a donné avec et te mets allonger pour pouvoir être confortablement installée pour écrire. Ecrire. T’as pas appris à écrire à six ou sept ans comme tout le monde. Toi t’as appris à quinze ans. Neuf ans plus tard. C’est aussi à cet âge que t’as appris à lire. Tu ouvres la première page où le mot ‘Jamais’ et encore écrit. Tu déchires la page avec force. Tu sais que tu lui pardonneras. Parce que c’est le seul qui prend soin de toi. Ta bouche se déforme en une moue concentrée. Tu mors le bouchon du stylo, et tu approches finalement le stylo de la feuille, te décidant pour relater tout ce que t’as vécu. Alors que t’écris, les souvenirs t’envahissent, te perdent dans ta propre mémoire, et les douleurs reviennent. Le froid du cachot prend possession de tous tes membres, de tous tes muscles. Et tes souvenirs hurlent.

La douleur de tes cheveux en train de se faire tirer, presque arrachés, te fait crier. T’as alors six ans. C’est le premier souvenir clair que t’as. Tu sais qu’il venait tous les soirs avant et qu’il te comptait une histoire. Qu’il te frappait avant…ou après. Il te caressait le visage, et des fois le ventre. Mais il ne faisait rien de plus. C’est ce soir-là que tout commence. C’est la première fois qu’il utilise la magie sur toi. Et c’est la première fois qu’il te viole. Il te tire les cheveux tellement fort que t’es étonnée que la touffe qu’il a dans la main se soit pas encore détachée. Il t’a déjà frappé, et tes yeux sont bouffis. Tu vois pas clair. Tu sens le goût du sang dans ta bouche, mais ça ne t’est pas plus désagréable que ça. T’es habituée. Les coupures sur tes joues sont ouvertes et trois de tes dents de lait viennent de tomber avec le coup qu’il t’a donné à la mâchoire. Tu souffres. En silence. Il lâche enfin sa prise, et tu prends une respiration dont t’avais vraiment besoin. Le choc brutal de ton dos sur le béton de la cellule te coupe de nouveau le souffle et tu comprends que ce n’était qu’un court repos avant le pire. Tu ne comprends pas ses gestes lorsqu’il sort sa baguette et qu’il te lance un sort. Tu sens juste tous tes membres se contracter, tu ne peux plus bouger. Tu ne comprends pas plus ses actions lorsqu’il relève le t-shirt bien trop grand que tu portes, et qu’il t’enlève le seul petit tissu recouvrant le bas de ton anatomie. Il se déshabille lui aussi, devant tes yeux innocents, et tu l’interroges du regard. Tu ne réfléchis pas plus, parce que la douleur dans ton bas ventre prend le dessus. Tu essayes de partir, mais le sort qu’il t’a lancé t’en empêche. Tu souffres. Alors tu utilises la dernière ressource que tu as. Tu cris. Le plus fort possible. A t’en casser les cordes vocales. Mais le bruit résonne dans la pièce. Et entre deux souffles, deux soupirs de plaisir, il te dit, avec un sourire fier que personne ne t’entend. Il se termine, se rhabille, enlève son sort, et part. Tu te recroquevilles sur toi, tu es sale, et t’as mal. Tu pleures silencieusement. Et il avait raison. Personne ne t’a jamais entendu.

Te sortant de ton souvenir, tu te rends compte que tu pleures. Les larmes ont diluées l’encre sur ton carnet, et l’écriture est baveuse. Tu renifles bruyamment. Maintenant que t’es plus vieille et que tu comprends ce qu’à l’époque tu pigeais pas, ça te fait encore plus mal. Il t’a pris quelque chose que tu pourras jamais récupérer. Tu baisses la tête, te frottes les yeux et reprends le stylo. Tu renifles une dernière fois et te concentres pour te souvenir de la suite. De ce qu’il s’est passé, après. De nouveau, les souvenirs affluent en nombres. Mais pourtant, c’est celui de ton quinzième anniversaire que tu retiens. Enfin pas le tien, celui d’Eros. Mais tu avais quinze ans, toi aussi à cette époque.

Ça fait neuf ans que Monsieur Zabini et ses amis viennent tous les jours, pour te frapper, te torturer à coup de Doloris, et te violer. Mais hier, il t’a dit qu’aujourd’hui, ce serait particulier. Que ce serait pas eux, mais quelqu’un d’autre. Toi t’as peur. Parce que t’en peux plus. T’en veux pas plus. Tu veux pas un de ces autres vieux de cinquante ans qui se déverse en toi dans un râle affreux et qui part en rigolant comme un porc. T’en peux plus. T’as envie de partir loin d’ici. A ce point-là, t’as envie de mourir. Et Mr. Zabini arrive, toi recroquevillé au fond de la cellule. Il pousse devant lui quelqu’un. Et tu sors les yeux de tes bras pour voir, même si t’as peur de ce que tu vas découvrir. Mais tes bras tombent totalement lorsque tu te rends compte que c’est un petit garçon. Un métis. Il a environ la même morphologie que toi. Surement qu’il est né au même moment. Son père le mène jusqu’à toi et te lances un sort pour te faire souffrir. Tu vois le jeune homme tourner les tête. Il a pas l’air de vouloir voir. Mais son père lui monte le menton pour qu’il te regarde. Il te voit souffrir, il a des difficultés à avaler sa salive, mais il réagit pas. « Fais le fils. Tu verras, c’est un bon moment à passer. Et après elle, tu pourras tenter tout ce que tu veux. Mais je connais ses performances, je sais ce qu’on ressent avec elle, et c’est parfait pour ta première fois. » T’essayes d’assimiler ses paroles, mais t’y arrives pas. Tu te doutes que "elle", c’est toi. Mais tu comprends pas le reste. Tes yeux se posent sur le jeune, puis sur le père, qui sort de la cellule, et remonte les escaliers, te laissant avec le jeune métis. Il a pas l’air à l’aise. Tu baisses les yeux et te dévêtis. Ce sera pareil que tout le monde de toute façon, tu le sais. Il lève son visage vers toi, pose ses yeux sur ton corps, et une lueur noir que tu reconnais comme celle précédant ta souffrance passe, rapidement, dans ses yeux. Il est maladroit dans ses gestes, mais la grande différence entre lui et les autres, c’est que lui…il est doux.

Tu te relèves, relisant les dernières lignes. Finalement, c’est vrai. Eros a été le premier à te considérer comme une femme, pas comme un objet, pas comme un jouet. Il a fait quelque chose que personne n’avait pris ne serait-ce la peine que d’essayer de faire. Il t’a respecté. Oh bien sûr, il a quand même vulgairement prit son pied alors que tu te refusais originellement à lui, mais il l’a fait différemment. Il l’a fait avec du dégout pour lui-même. Il l’a fait avec de la culpabilité. Tu te mors les lèvres. Depuis le début, il était gentil avec toi. Peut-être qu’il mérite ton pardon finalement. Tu fronces les sourcils et continues à écrire. Après ce jour-là, ta vie au manoir Zabini a complètement changé.

« Qu’on soit clair. Mon fils est tout pour moi ! Je ne sais pas ce que tu lui as fait, mais il m’a expressément demandé de te mettre dans cette chambre. Il m’a demandé de ne plus te toucher, et de ne plus laisser les autres te toucher. Je lui ai accordé cette faveur. Après tout, quoi de mieux comme cadeau de quinzième anniversaire qu’une esclave, qu’un jouet personnel ? » Il te jette dans la chambre et la ferme à clé derrière toi. Tu vas de suite te réfugier dans un coin, accroupie. Et alors seulement, tu t’autorises à regarder autour de toi. La chambre est belle. Le lit a l’air confortable. Et l’armoire est immense. Tu te précipites vers les deux portes en bois et les ouvre. Ce qu’elles découvrent est merveilleux. Des robes somptueuses, des vêtements magnifiques. Tu prends pourtant le plus simple, enlève ton t-shirt trop grand et ton slip, et te change. Tu viens de t’affaler sur le lit, lorsque tu entends la porte s’ouvrir. Tu te colles à la tête de lit, et tu colles tes genoux contre ta poitrine. Le jeune métis entre et te voit. « N’ai pas peur… Je vais rien te faire… Je te promets. Père m’a promis. Tout ça, c’est fini. » Tu comprends pas ce qu’il dit. Ou plutôt tu refuses de comprendre. T’as peur d’avoir de faux espoirs. Il te regarde, et hoche la tête, comme s’il comprenait ton envie d’être seule. Il ferme la porte derrière lui et te laisses seule, dans cette chambre qui est désormais la tienne. Tu t’endors quelques minutes plus tard, et le lendemain, t’es sure qu’il est venu cette nuit. Sa main a touché ton visage. Mais pas grossièrement. Tu jurerais qu’il a remis une de tes mèches de cheveux derrière ton oreille.

Tu souris en écrivant ça. Finalement, les moments les plus joyeux de ta vie, c’était à ce moment-là. Quand t’as eu dix-sept ans, ça s’est détérioré. Tu te plonges dans le souvenir, et ça te brise le cœur. Cette fois ci, tu pourrais te dégouter toi-même, et pourtant, t’as l’impression de juste avoir fait ce qui était juste.

Le sang sur tes mains te semble teinté de vengeance et de liberté. Tu regardes cependant, apeurée, vers la personne à qui tu viens de sauver la vie. Eros te regarde étonné, d’abord, puis son expression s’étire en un sourire. Il se lève et s’approche de toi, avant de ta serrer dans ses bras. Tu pleures dans son cou, et il te porte jusqu’à la salle de bain où il te met dans l’eau du bain après t’avoir déshabillé. Il t’a vu nu plusieurs fois depuis votre première fois ensemble. Au début, c’était pour…ça. Puis après, il a arrêté de venir te voir. Il s’est attaché à toi, un peu plus. Et il t’a avoué ne pas vouloir te toi si tu ne voulais pas de lui. T’as préféré ne rien faire. Mais pourtant, aucune gêne n’est présente entre vous. Il te lave, retirant le sang de son père que tu as sur les mains. Tu viens de le tuer. Il te regarde dans les yeux, et te murmure quelque chose à l’oreille. « Merci. » C’est arrivé tellement vite. Eros a commencé à te laisser sortir du manoir de temps à autre, du moment que tu avais un sort de localisation. Et aujourd’hui, tu marchais dans les rues de pré-au-lard. Les gens te connaissant sont ceux qui t’ont violé, et ils te regardent étonnés. Mais aucun d’eux n’avaient encore réagis. Aujourd’hui, l’un d’eux a demandé une explication au père Zabini. Même père qui n’était pas au courant de tes sorties régulières. Il est venu te chercher, et a mis son fils sous le fait accompli. Il s’est alors approché de lui, dangereusement, et c’est là que t’as réagis. Il avait sorti sa baguette, avait murmuré un Doloris. Et Eros se battait en dessous de lui, se tordant de douleur. T’avais pris un couteau, et lui avait enfoncé dans le dos, à plusieurs reprises. Il n’avait pas réagi, obnubilé par la haine envers son fils, ou trop étonné. Et il était mort. Eros te regarde avec amour, pendant qu’il te frotte le ventre, et, pris d’une soudaine envie, tu t’approches et l’embrasse. C’est la première fois, dans ta vie, que tu embrasses quelqu’un sur la bouche. C’est ton premier baiser.

Tu te souviens du jour où il t’a dit qu’il t’aimait pour la première fois. T’avais écarquillé tes yeux à un point que tu ne pensais pas possible physiquement. Tu lui avais balbutié une réponse où tu lui disais que toi aussi. Parce que c’était le cas, tu l’aimais. Tu baisses la tête vers le carnet, et ton sourire, installé pendant ta réflexion, s’en va lorsque tu te rends compte que tu dois maintenant écrire la suite. Tu fermes les yeux et réfléchis. Te laissant embarquer par tes souvenirs, tu penses à cette maison, cet autre manoir. C’était juste après le meurtre de Mr. Zabini.

« Je peux pas te garder avec moi, tout le monde viendrait me voir moi, pour savoir où tu es. Il faut que tu partes. Et je connais des gens, ils ont une fille, ils sont adorables. Vraiment. Ils prendront soin de toi. » Il transplane avec toi, ses lèvres sur les tiennes, et t’accompagnes jusqu’à la porte d’entrée de ce manoir qui a l’air accueillant. Jamais la phrase ‘ne vous fiez pas aux apparences’ n’a été aussi vraie. Eros fait les présentations basiques, sa main toujours dans la tienne. Et il t’embrasse tendrement, avant que tu le raccompagnes à la porte avant qu’il parte. « Je… Eros… J’ai… J’ai peur. Me laisse pas… Ils vont être méchants aussi. » Il te sourit, te trouvant probablement adorable. « Je reviendrais Brownie. Si tu vas mal, je reviendrais. » « Tu me le promets ? » « Je te le promets. » Il n’a pas tenu sa promesse. Une fois la porte refermée derrière lui, le père vient te chercher et te demande de le suivre. Eros lui fait confiance, c’est que c’est quelqu’un de bien. Il t’entraine dans les corridors de son manoir et il te perd. Tu sais plus où est la sortie. Il s’arrête, regarde autour de lui et, finalement, te plaque au mur. Il te fait comprendre, là, sur le mur, que tu es redevenu ce que tu étais finalement avant qu’Eros n’entre dans ta vie. Un jouet. Une esclave sexuelle. Il t’entraine ensuite au fond du couloir où vous étiez et t’enferme dans une…chambre ? Plutôt un placard. C’est minuscule, et tu as tout juste la place pour te mettre allongée. C’est encore pire que ça l’était chez les Zabini. Et pendant quatre ans, tu as appelé Eros. Tous les jours. A chaque fois que cet homme venait te rendre visite, tu suppliais Eros de venir te rechercher. T’aider. Il n’est jamais venu. Il t’a trahi. Tu le hais.

De nouveau, de grosses larmes coulent sur tes joues. Ton dernier souvenir est celui de ta libération. Tu n’as plus la force d’écrire, alors tu te mets sur le dos, et tu fermes les yeux, te remémorant tout de même ce jour de fin Septembre. Celui où, finalement, Eros s’est décidé à venir te délivrer.

« BRÜNE !!! BORDEL BRÜNE, T’ES OU ? » Tu reconnais cette voix. Tu l’entends te redire qu’il viendrait te délivrer si jamais ça se passait mal. Ca faisait tellement longtemps. Tu pensais qu’il t’avait oublié. Tu tapes sur la porte en fer avec tes poings. Ton corps déjà faible, faiblit encore à chaque coup. « Eros… » Ce n’est qu’un murmure, un chuchotement. Et pourtant, tu l’entends arriver, ses pas sont pressés, il court probablement. La porte en fer bouge, comme s’il essayait de l’ouvrir, mais sans y réussir. Tu entends des mots étranges comme mais la porte reste toujours fermée. « Brownie, écoute-moi chérie. Mon cœur, écoute-moi… Est-ce que tu sais comment il faisait pour ouvrir la porte. Je t’en prie Brownie, dis-moi que tu sais… » Sa voix a craqué sur la fin. Il pleure. Et toi tu sais pas quoi faire. Tu sais pas ce qu’il te demande. La seule chose que t’arrives à dire, c’est « Tu m’as laissé… t’avais promis Eros… T’avais promis que tu reviendrais. Il m’a fait… Il m’a fait des choses… Et toi, t’étais pas là… J’ai… Je… J’ai, j’ai crié… Tellement fort. J’ai crié ton nom Eros… T’es jamais venu… » Tu l’entends crier de rage, de douleur de l’autre côté de la porte. T’entends comme un corps tomber au sol, tu supposes que c’est celui d’Eros. Et tu l’entends pleurer. « Putain mon cœur… Brownie, je suis désolée… » Tu baisses les yeux. C’est pas assez. Il t’a menti. Il était le seul à qui tu faisais confiance. « Oh… Zabini, qu’est-ce que tu… » « ESPECE D’ENFOIRE ! » Tu sais pas ce qu’il se passe, mais t’entends Eros crier à l’homme de lui dire où sont les clés. L’homme nie au début. Puis, il a l’air apeuré, et finalement, un cliquètement se fait entendre. Peu de temps après, un bruit sourd de corps tombant au sol. Agrémenté d’un « connard » résonnant dans tes oreilles. La porte s’ouvre, et tu te recroquevilles, ayant peur que ce soit encore cet homme. Mais c’est pas lui. Devant toi se tient Eros. Il a changé. Tellement changé. Il est encore plus beau qu’avant. Il te prend dans ses bras et te porte jusqu’en dehors du manoir, enjambant le corps pétrifié de ton geôlier. Il sort par la grande porte, toi dans ses bras, et il transplane devant un château que tu ne connais pas. Là, un vieil homme vient vous réceptionner. Il demande à Eros de retourner en cours, et t’en fronces les sourcils. « Pas question, je reste avec elle. » Mais tu t’enlèves de ses bras et t’éloignes de lui. Les yeux d’Eros montrent de la peine. Il a l’air blessé. Détruit. Au cœur brisé. Mais il s’en va, tête en bas. Il doit savoir qu’il a mal agi. Qu’il t’a menti. Et que t’as souffert parce qu’il est pas venu t’aider comme il l’avait promis. « Je m’appelle Albus Dumbledore. Suis-moi Brünehilde, je vais te montrer ta chambre. » T’aimes pas cette phrase, tu l’as trop de fois entendu. Il voit que tu le suis pas alors il te sourit et appelle quelqu’un. Belle qu’il appelle. Une jeune fille s’approche de vous. Elle écarquille les yeux en te voyant et te sautes dans les bras. Tu réagis pas, t’es pétrifié. Pourtant, quelque chose en elle t’apaise. « Salut Brünehilde. Maman et papa vont être tellement contents de te revoir. Je m’appelle Belle. Je suis ta petite sœur. » Tu réagis pas, mais tu prends sa main, ce qui la fait sourire.

T’as appris à faire confiance à trois personnes. Dumbledore. Belle. Et un garçon qui s’appelle Scar avec qui tu partages ton dortoir. Il est pas gentil avec toi. Ni méchant. Mais tu sens qu’il veille sur toi, d’une manière ou d’une autre. Et puis y’a Eros. Eros que t’aimes toujours, mais à qui t’arrives pas à pardonner ses dernières années. Tu t’es endormi sans t’en rendre compte, et une main douce sur ton visage te réveille. « Brüne, réveille-toi, c’est l’heure d’aller manger. » Tu ouvres les yeux et te retrouves face à face avec des yeux aussi bleus que les tiens. C’est elle, c’est Belle. Tu te relèves et prend ton journal avant de le mettre dans ton sac. Tu la suis. En le prenant, le cahier, t’as pas remarqué qu’il avait changé de place, et t’as pas remarqué les yeux pleins de haine, de peine et de tristesse de ta petite sœur. T’as jamais voulu lui expliquer ce qui t’étais arrivé, maintenant elle sait.


Dernière édition par Brüne R. Viktorson le Mer 6 Aoû - 7:29, édité 23 fois
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MessageSujet: Re: (brüne) welcome to the island of misfit toys.    (brüne) welcome to the island of misfit toys.  Icon_minitime1Lun 4 Aoû - 21:22

Re-bienvenue parmi-nous,coeur 
J'ai hâte de découvrir ton nouveau personnage, d'ailleurs ton choix d'avatar est PARFAIT  cute bave 
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MessageSujet: Re: (brüne) welcome to the island of misfit toys.    (brüne) welcome to the island of misfit toys.  Icon_minitime1Lun 4 Aoû - 21:27

Ahah, contente qu'il te plaise... ♥️
Merci ange 

C'est la remplacante d'un personnage que je devais originalement faire avec Amanda Seyfried, mais...j'ai eu une meilleure idée avec Brüne. smile2 
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MessageSujet: Re: (brüne) welcome to the island of misfit toys.    (brüne) welcome to the island of misfit toys.  Icon_minitime1Mer 6 Aoû - 5:22

    Rebienvenue parmi nous
    & Surtout, bonne chance pour la suite de ta fiche ! :3
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MessageSujet: Re: (brüne) welcome to the island of misfit toys.    (brüne) welcome to the island of misfit toys.  Icon_minitime1

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