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 Sometimes, things look crazier than hell (Lukaël)

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MessageSujet: Sometimes, things look crazier than hell (Lukaël)   Sometimes, things look crazier than hell (Lukaël) Icon_minitime1Dim 20 Juil - 12:32


Il devait être environ vingt-trois heures lorsque Ezeckiel quittait les dortoirs de Gryffondor. Il était évident que sortir de sa salle commune durant la nuit n'était pas chose facile, mais il s'adonnait à cette activité plus ou moins régulièrement. Par chance, il ne s'était jamais fait prendre, bien que cela ait faillit arriver maintes fois.. Après tout, il n'était pas rare de croiser des préfets qui effectuaient leurs rondes, voire même en cas de nécessité, des professeurs et autres membres du personnel. Sa forme animagus ne lui servirait par ailleurs pas à grand chose dans le sens où une forme canine n'avait rien de très discret.. Sauf dans le parc de l'école. Ce soir, il avait pour but de se rendre dans les serres de botanique, dans le but de réviser deux ou trois choses qu'il n'avait pas comprit en cours. Pour se faire, il descendait les marches du grand escalier, vêtu de son uniforme de base, muni d'un écusson de Gryffondor. C'était une fois qu'il fut arrivé au cinquième étage qu'il avait dû se cacher derrière une étagère de livre afin d'éviter le passage d'un préfet. Il avait attendu une bonne dizaine de minutes avant de sortir de sa cachette et de poursuivre son chemin.. […] Une fois arrivé dans le hall d'entrée, il descendait les dernières marches de pierre, sans faire de bruit, et se dirigeait vers la grande salle. Dans cette immense pièce où se déroulaient tous les banquets ainsi que les fêtes, on pouvait y observer quatre tables, chacune longue de plusieurs dizaines de mètres. Aussi, il y avait la table du personnel de Poudlard, ainsi que les sabliers des quatre maisons. Perdu dans ses pensées, Goode venait alors à se dire qu'il ne devait pas perdre de temps s'il voulait pouvoir sortir du château comme il le désirait. Cela dit, il se voyait presque aussitôt stoppé par la vision d'une personne, seule, une jeune femme. Fronçant les sourcils, il remarquait rapidement qu'il ne s'agissait pas d'un préfet – elle ne portait pas d'écusson spécial. Néanmoins, il la reconnaît comme étant une personne qu'il n'avait cessé de regarder avec beaucoup de curiosité, pendant plusieurs années. Rien de très glorieux, mais elle avait été l'une des plus populaires de l'école de sorcellerie, et depuis un bon moment déjà, lorsqu'il la croisait, il remarquait avec toujours autant de distance, qu'elle était bien différente. Elle semblait plus sombre, plus nostalgique, quelque chose du genre.. Se décidant à l'approcher, il lui murmurait pour ne pas l'effrayer. '' Lukaël.. '' Évidemment, tout le monde connaissait son prénom. En revanche, elle, ne devait certainement pas connaître le sien, il n'était pas franchement un jeune homme populaire ici, et puis il s'en fichait. Il remarquait ensuite qu'elle était toute tremblante, visiblement sur les nerfs, comme une sorte de crise d'angoisse. Cachant son début de panique, il s'enquit d'une nouvelle question. '' Qu'est-ce qui ne va pas ? Tu veux que je te ramène aux dortoirs de Serdaigle ? '' Pas besoin de regarder les vêtements de la brune pour se rendre compte qu'elle appartenait à la maison des érudits, là aussi, tout le monde le savait.


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MessageSujet: Re: Sometimes, things look crazier than hell (Lukaël)   Sometimes, things look crazier than hell (Lukaël) Icon_minitime1Dim 20 Juil - 20:26


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ezeckiel & lukaël
Tu es dans ta chambre, c’est très tranquille, rien de problématique, tu te mets dans ton lit et tu fermes les yeux. Tu l’entends monter les marches, et tu sens ta raison commencer à se faire la malle. Tu entends les bruits de ses pas venir jusqu’à la porte de ton dortoir, tu sais qu’il est là, et même avec la porte entre vous, tu arrives à le voir. Son teint blanc, sa capuche. Sa cape noire, et tout le reste. Tu te souviens de lui, tu sais qu’il est là, derrière cette porte. Tu peux pas bouger, ton souffle s’accélère, t’as chaud. Tu transpires en fait. Tes draps te collent aux corps, et t’attends, mais rien n’arrive. T’en vient presque à avoir envie qu’il ouvre la porte pour que tu puisses crier, ou au moins bouger, mais la peur te l’interdit. Tu restes allonger, la tête tourné vers la porte, à attendre. Puis finalement, tu le sens, ce changement. Tu l’aimes qu’à moitié, et tu veux pas qu’il continue à se produire. Tu sens tous tes pouvoirs monter à tes yeux et tu sens comme une nouvelle force, qui n’a rien à voir avec ta magie, monter en toi. Tu arrives à bouger, et tu te regardes rapidement dans la glace, tes yeux sont bleus.

Tu te diriges rapidement vers la porte du dortoir, et tu l’ouvres. Personne n’est là. Oui. Comme tous les soirs en fait. Tu sens la colère monter en toi. Puis la peur. Tu sais plus où t’en es. Tu sors du dortoir, comme tous les soirs, et tu sais que tu dois aller dans la forêt interdite, parce que sinon, tu risques de faire des dégâts. Lorsque tu te mets hors de toi, comme ça, ta magie naturelle revient au galop, et alors, c’est pas bon pour les humains qui se trouvent autour. Et ce, qu’ils soient sorciers ou moldus. Les seuls à réussir à contenir quelque peu ta magie quand ça t’arrive, c’est les centaures. Tu les aimes bien, et eux, tu es une des rares sorcières qu’ils laissent entrer sur leur territoire. Ils savent que t’as besoin de place, d’un endroit pour te défouler. Tu descends les escaliers menant jusqu’au hall et tu fermes les yeux. Tu les entends partout. C’est des voix. Tu les reconnais pas, et d’ailleurs tu comprends pas ce qu’elles disent. Mais tu t’arrêtes pour les écouter. T’as l’impression qu’elles te demandent ton aide. Et y’a ce visage qui revient, encore et encore. Ce visage blanchâtre encapuchonné. Tu fermes les yeux, et un grognement sort de ta gorge. C’est ce qui substitue le cri de peur le soir, quand t’as peur. Parce que t’as peur là, t’es même terrifiée. Tu cherches un refuge, tout de suite, mais tu sais que tu dois aller dans la forêt interdite, t’as que là que tu seras assez éloignée de tout le monde pour ne blesser personne.

Les voix se sont plus forte, et tu mets tes mains sur tes oreilles, tu te sens tellement mal. T’es en pyjama, des oiseaux bleus clairs disposés sur de la soie blanche. Mon dieu ce que t’as mal au crane. Cette fois, ce n’est qu’un gémissement de douleur qui s’échappe d’entre tes lèvres. Et tu te mets à trembler. T’arriveras pas à aller jusqu’à la forêt interdite. T’aurais dû sortir plus tôt. Normalement, tu sors avant que tes yeux deviennent bleus, et là, ils le sont déjà depuis trop longtemps. Ses voix continuent de parler sans que tu ne puisses les comprendre. Tu te sens mal, ton ventre se contracte, t’as envie de leur échapper.

Soudainement, une voix. Tu ne l’as jamais entendu avant. Elle ne dit que ton prénom, mais ça te fait sortir de tes songes. Avec ton prénom, elle a éliminé toutes les autres voix. Tu sais que c’est un garçon, tu le voix à sa carrure. Mais tu l’as jamais vu. Tu discernes rapidement le blason de Gryffondor. Tu sais que c’est pas l’autre ordure de Ash, il a une carrure beaucoup plus fine que la personne qui se trouve en face de toi. Tu laisses s’échapper un petit gémissement. C’est encore quelqu’un qui est là pour te blesser. Tu le sais. Tu le sens. Tu en es sure. Tu te concentres pour canaliser tes pouvoirs sur lui, mais il parle de nouveau. Sa voix n’est pas menaçante. Il semble inquiet plus qu’autre chose. Alors tu relèves la tête vers lui, comme un animal qui a peur. Tu fixes tes yeux, marrons normalement mais là d’un bleu surréaliste dans les siens, et tu peux distinguer enfin un peu plus de cette personne. Mais tu te souviens que tu ne peux pas rester à côté de lui. Les voix reviennent et une douleur au ventre te fait tomber par terre, te repliant en chien de fusil, avec un cri. Les voix continuent de parler, sans que tu ne puisses comprendre. « Laissez-moi tranquille ! Laissez-moi ! » Tu réussis à lancer un regard bleu d’appel à l’aide au Gryffondor devant toi et tu lui chuchotes, tout doucement, comme si tu avais peur que quiconque d’autre ne puisse entendre ta cachette « Forêt interdite… Je dois y aller… » Et tu te remets à crier, une main sur ton ventre qui te fais soudainement particulièrement mal.
electric bird.
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MessageSujet: Re: Sometimes, things look crazier than hell (Lukaël)   Sometimes, things look crazier than hell (Lukaël) Icon_minitime1Dim 27 Juil - 16:08


Honnêtement, le Gryffondor n'aurait jamais imaginé que sa soirée prendrait un tournant tel que cela se passait actuellement. Au départ, il devait simplement aller faire un tour dehors, dans la cour de l'école, dans le but de respirer un peu, mais maintenant qu'il y avait un problème qui lui était tombé dessus, il ne pouvait plus reculer. A chaque problème, sa solution. Cela dit, il restait plutôt perplexe face à cette expression puisqu'en voyant le regard d'un bleu océan de cette demoiselle, il comprit rapidement qu'il venait de se mettre dans de beaux draps.. '' Tes yeux .. ? '' C'était l'une des seules choses qu'il aurait pu dire sur le moment. Il devait avouer qu'il était complètement subjugué par la couleur qu'ils avaient. Jamais il n'avait vu d'autres sorciers capables de changer la couleur de leurs yeux autrement que par la magie ou bien le fait d'être métamorphomage. C'était donc de cette manière intuitive qu'il en déduisait que la brune n'était pas une moldu, mais bien une sorcière. Il ne la connaissait pas – ou peu – alors autant trouver des informations utiles sur le terrain. […] Comme il aurait dû s'y attendre, elle lui demandait de partir. En même temps, il n'avait pas à se pointer comme une fleur pour lui proposer son aide. Être égoïste ce n'est peut-être pas si mal non ? Faux. Ezeckiel était un Gryffondor depuis le début de sa scolarité, il se devait de lui porter secours, ou tout du moins, de l'aider à se rendre.. A la forêt interdite. C'est là qu'elle souhaitait aller, c'est ce qu'elle venait de lui murmurer.. '' Ok.. Euh ouais on y va maintenant.. '' Bien que déjà paniqué, Goode se retrouvait prit de stress en l'entendant hurler, portant en même temps une main à son ventre. '' Chut ! '' Ce n'était sûrement pas la meilleure chose à dire mais si elle ne se contrôlait pas, ils allaient se faire repérer incessamment sous peu.. En parlant de se faire repérer, il regardait autour de lui – de manière instinctive – histoire de savoir si personne n'était aux alentours. Par chance, ils étaient bien seuls. Il proposait donc d'aider la Serdaigle à se mettre debout, la tenant par ailleurs fermement contre lui pour ne pas qu'elle tombe ou quoique ce soit. […] Cette fois, il poussait une gigantesque porte à l'aide de son avant bras. Il faut dire qu'à Poudlard, les lieux, en plus d'êtres immenses, n'ont pas été pensés pour être des plus pratiques. Cela dit, le château avait un réel charme, quelque chose d'accueillant, de rassurant. Alors que la fraîcheur de la nuit avait le don de faire frissonner le châtain, celui-ci allumait sa baguette magique à l'aide d'un sortilège de Lumos informulé. Il appréciait ce genre d'incantations aussi pratiques que simples à réaliser. Le petit halo de lumière vive et bleutée leur permettrait de voir aisément où ils mettraient les pieds, surtout dans cette forêt aussi sombre que dangereuse. L'étudiant n'était pas franchement rassuré à l'idée de devoir se rendre là-bas, après tout, les légendes que l'on raconte sur cet endroit sont peut-être vraies ? Pour tout dire, il avait déjà été prit de cette envie de braver les règlements et s'était déjà rendu dans le lieu-dit. Néanmoins, alors qu'il avait quitté un sentier, les centaures l'avaient rapidement rappelé à l'ordre pour le ramener jusqu'à la lisière des bois. Ainsi, il ne connaissait pas du tout, il redoutait donc de se perdre.. Ils venaient de traverser la moitié du parc de l'école, les yeux noisettes du garçon se perdaient au loin, croisant par ailleurs le terrain de Quidditch qui s'élevait fièrement parmi le ciel étoilé. '' Juste.. Pourquoi la forêt ? T'es au courant de ce qui rode là-bas ? Et moi c'est Ezeckiel. Ezeckiel Goode. '' C'était assez difficile de devoir s'exprimer lorsque l'on est en compagnie d'une personne qui était en train de faire une crise de panique. Désormais, ses pensées n'étaient plus concentrées sur ce qu'il avait vu dans le hall d'entrée, c'était certainement pour cette raison qu'il doutait si elle allait mieux ou non.. A vrai dire, il avait tout un tas de questions, mais pour l'instant, il ne cessait de se demander s'il devait vraiment les poser ou s'il se montrerait trop indiscret. Pour l'instant, il se contenterait de rester quelque peu silencieux.
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MessageSujet: Re: Sometimes, things look crazier than hell (Lukaël)   Sometimes, things look crazier than hell (Lukaël) Icon_minitime1Mar 29 Juil - 7:29


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ezeckiel & lukaël
C’est pas que t’as pas envie de faire la conversation, ce gars a l’air sympa, mais c’est juste qu’il doit t’aider à atteindre la forêt vite si il veut pas avoir la tête explosé. Tu te sens mal parce que tu sais bien que dès qu’il arrivera là-bas, les centaures te prendront toi, sous leur aile, mais qu’ils le chasseront lui probablement. T’as le ventre qui se contorsionnent dans tous les sens, et t’arrives à peine à tenir. Tu sais bien que tu le regardes mal lorsqu’il t’intime de faire moins de bruit. Tu sens ta mâchoire se serrer, et tu fronces les sourcils. Comme si tu faisais exprès de crier comme une dégénérée. T’as pas le temps de plus réfléchir, t’as la panique qui revient en force, qui te bloque au sol presque. T’entends tous les bruits avec une clarté inconcevable et t’as la méchante impression que quelqu’un est derrière toi. Tu perds tes yeux dans le vide, n’osant pas bouger, et surtout pas te retourner. Tu sens des bras autour de toi, et t’as envie de te débattre, comme première défense, mais il te suffit de lever tes yeux bleus, maintenant absents de toute la colère ressentie il y a quelques secondes, pour savoir que ce n’est que le gryffondor. Tu prends mollement appuie sur lui pour te relever, mais n’ose pas forcément bouger pour autant. Tu prends appuie sur lui aussi quand il pousse la porte du grand hall. Il te tient contre lui, et sans vraiment que tu t’en rendes comptes, ça te calme doucement. Tu trembles encore comme une feuille, et tu sais que s’il te lâche, tu tomberas au sol, mais il te lâchera pas, pas vrai ?

Une belle lumière sort de sa baguette et tu comprends qu’il a jeté un lumos. Tu baisses la tête et continue à marcher comme tu le peux, sans vraiment réussir. Tu traines tes pieds plus que tu ne les lèves, et soudainement, tu te sens mal de l’obliger à t’aider. D’ailleurs, tu te demandes pourquoi il t’aide. Mais t’es tellement faible que cette pensée n’est que passagère, et très rapidement effacée par le fait que tu as besoin de lui. Jamais tu n’attendras la forêt sans son aide. Vous avez bien avancé, et d’ailleurs, l’air frais du parc pourrait te calmer un peu, si t’avais pas l’impression d’entendre une petite musique dans tes oreilles. Et si y’avait les voix de ces personnes inconnues qui continuaient de se plaindre dans ta tête d’une façon que tu ne comprenais même pas ce qu’ils demandaient. Tu effectues une petite pression sur lui lorsque une branche craque sous vos pieds, un rien te terrifies, comme toutes les nuits que t’as passé à Poudlard depuis ton retour. Et tu relèves la tête vers son visage très rapidement lorsqu’il parle, te sortant de ta torpeur, et supprimant toutes les voix étrangères « Juste.. Pourquoi la forêt ? T'es au courant de ce qui rode là-bas ? Et moi c'est Ezeckiel. Ezeckiel Goode. » Ezeckiel. T’as peut-être déjà entendu parler de lui, mais là tout de suite, t’as pas le temps de réagir, ni de tenter de te souvenir. Tu ne fais qu’hocher la tête. Maintenant qu’il a arrêté de parler, les voix reviennent en masse, ne serait-ce que plus, comme pour rattraper le retard qu’elles ont pris dans ton tourment lorsqu’il a parlé. L’idée saugrenue qu’il pourrait parler toute la nuit te traverse l’esprit, mais une voix plus stridente, qui te déchire l’oreille, la fait devenir impossible. Comme agressée, tu le lâche et mets tes mains sur tes oreilles, comme pour les empêcher de passer. Mais ça ne fait qu’augmenter le volume. Toutes ses voix se trouvent dans ta tête, pas en dehors.

Tu sers les dents et laisse passer un petit gémissement alors que tu te rends compte que vous êtes arrivés à la forêt interdite. Tu prends ses mains pour les retirer de ton corps frêle, et tu fixes tes yeux bleus dans les siens, chocolat. Tu baisses la tête en simple remerciement, et tombe par terre, ravagé par les voix et la musique qui te hantent l’esprit. Il peut te laisser, les centaures seront là moins d’une minute. Ils savent quand tu es là, et ils viennent t’aider. Tu sais pas trop pourquoi, ils t’aiment bien. Tu te tords par terre, de douleur, et de peine. Il doit partir, parce que t’es pas sure que les centaures seraient heureux de te voir arriver avec quelqu’un. T’as soudainement envie qu’il parte le plus loin de toi possible, parce que t’as pas envie que les centaures lui fasse du mal. Il t’a aidé.

Tu te sens décoller du sol, et reposer quelque part. Ils sont arrivés, et tu sais que t’es sur un dos de centaure, à moitié évanouie. Dans quelques minutes, t’auras ta première vague de magie incontrôlée, et tu feras je ne sais quoi. Peut-être mettras-tu le feu à la forêt, ou peut-être feras-tu bouillir le lac de Poudlard. Mais pour le moment, t’essayes de te concentrer, parce que, alors qu’ils devraient t’emmener au milieu de la forêt, les centaures n’ont pas l’air de bouger. Et tu te souviens. Ezeckiel est encore là. Il se trouve face à au moins quatre centaures, qui le regardent surement avec haine. T’as plus beaucoup de forces, mais tu les uses pour souffler, doucement « Il m’a aidé. » à ton porteur. Il semble le comprendre, et lève la tête vers le Gryffondor. Ils le laisseront pas repartir, tu le sais, mais au moins, ils lui feront pas de mal. Tu vois le centaure à côté de celui sur lequel tu es allongé prendre le gryffondor par les mains et le balancer sur son dos, comme une loque. Si t’étais pas aussi mal, si t’avais de la force, et si t’étais pas paniquée au point d’en perdre la raison, alors oui, t’aurais surement rie de la situation.
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MessageSujet: Re: Sometimes, things look crazier than hell (Lukaël)   Sometimes, things look crazier than hell (Lukaël) Icon_minitime1Mer 13 Aoû - 16:13


Il lui avait demandé de ne pas faire de bruit et rapidement, il s'était très bien rendu compte qu'il avait dit quelque chose de trop. En même temps, il était vrai que ce n'était pas franchement quelque chose à dire.. Surtout dans cette situation. Pourtant, Goode n'avait pas pu se résigner à lui ordonner autre chose. Il n'y avait rien d'autre à dire. Elle avait l'air – en fait elle l'était clairement – terrifiée, totalement démesurée dans sa colère, il ressentait comme une réelle atmosphère négative, quelque chose de sombre et de pesant dans ce hall d'entrée presque désert. Néanmoins, il pouvait désormais admirer la profondeur de ce regard bleu océan. Il n'avait jamais entendu parler d'un tel phénomène, il ne savait même pas que cela pouvait exister d'ailleurs. Jamais il n'avait lu quelque chose de semblable dans ses manuels de métamorphose. Alors peut-être qu'elle était métamorphomage ? Il n'en savait strictement rien, sans compter que ce n'était pas un trait que l'on pouvait distinguer de but en blanc. […] Une fois dans le parc, alors qu'ils avaient commencé à marcher à la lumière de sa baguette, Ezeckiel faisait en sorte de cacher son inquiétude. Il était peut-être à Gryffondor, et était donc reconnu pour son courage et sa bonne âme, mais ce n'était pas pour autant qu'il était naïf. Il savait très bien ce que pouvait ressembler les dangers de la Forêt Interdite. Cet endroit est très bien connu pour toutes les créatures qu'il concentre, sans compter qu'une fois à l'intérieur, encore faut-il pouvoir trouver son chemin.. Il s'était présenté, mais elle ne lui avait pas répondu. Sur le moment, il se demandait réellement si elle allait tenir debout encore durant toute la soirée. Sa question se confirmait d'autant plus une fois qu'il la sentait se détacher de lui pour déposer ses mains sur ses oreilles, comme si un bruit assourdissant les entourait. Cela dit, il n'y avait aucun bruit, le parc était vide, très calme.. Il fronçait les sourcils, pinçant les lèvres, il commençait très franchement à se demander si sa bonne âme ne lui serait pas parfois un compromis dangereux. Les choses finissent par se précipiter et le poursuiveur ne comprend absolument plus rien de ce qu'il se passe autour de lui. Tout est extrêmement flou. Et s'il n'y avait rien à comprendre ? Et évidemment, sans qu'il s'y attende, il se laissait cette fois surprendre par des bruits de mouvements, de pas pour être plus précis, et en fait, il comprenait rapidement qu'il s'agissait de bruits de sabots.. Pas de chevaux dans cette forêt, il en était certain. Sans compter que aucune licorne ne serait assez dupe pour se rendre aussi proche du parc de Poudlard. Il n'y avait qu'un type de créature magique qui serait capable de se rendre jusqu'ici, il le savait, il en avait désormais une bonne dizaine devant lui : des centaures. Jamais il n'en avait vu, à part dans les livres scolaires.. Ce soir, il faisait réellement des découvertes étranges.. Les yeux bleus de la demoiselle, ainsi que ces créatures mi-humaines. S'il n'était pas un sorcier, il aurait cru devenir dingue. Quelques-uns de ces hybrides – dénomination du Ministère de la Magie – lui font face.. Alors il est censé faire quoi à ce moment-même ? Prendre sa forme animagus et fuir ? Sous sa forme de labrador, il aurait eu une chance de regagner le château rapidement puisque cette race de chien peut atteindre une bonne vitesse de course, et puis ils sont relativement agiles. Mais il lui faudrait aussi se métamorphoser très vite, pour ne pas dire en un bon, et visiblement c'était déjà mort d'avance. Son regard se voyait happé par la jeune femme qui murmurait quelque chose – qu'il était incapable de comprendre de loin – et il se retrouvait cette fois.. Sur le dos d'un centaure. '' Hey ! '' En gros, il était balancé sur le dos d'un espèce de cheval comme ça, comme un vulgaire sac de pommes de terre.. Et il n'était pas censé dire quelque chose ? '' Je veux descendre.. ! '' Ses supplications – ou ordres – étaient déjà perdus d'avance, aucun risque, il ne risquait ni de descendre.. Ni de tomber. Quoique ? Il faisait en sorte de rester accroché à la carrure de la créature qui le portait. Les centaures se mirent alors à prendre un rythme de course.. La panique gagnait le Gryffondor. Ils allaient faire quoi d'eux deux maintenant ? Les tuer ? '' Lukaël ! Fais un truc ! '' Oui.. Non, en fait ça ne servirait sûrement à rien vu l'état de la demoiselle. Mais lui, il était capable de rien non plus, pas dans cette condition du moins. Ils atteignirent enfin une clairière, et les centaures stoppèrent leur course. Ezeckiel faisait en sorte de sauter du dos de cette bête, pour retrouver la terre ferme avec une satisfaction non dissimulée. '' Alors maintenant c'est quoi le programme ? On est perdus, paumés.. ! '' Cette fois, il sentait les nerfs monter en lui. Il ne savait rien de ce que ces centaures voulaient leur faire, et ce n'était pas franchement pour le rassurer. '' Mon père est Auror au Ministère de la Magie ! Si je lui parle de cette affaire, vous aurez des ennuis ! '' Il ne savait pas du tout si c'était une bonne idée de mentionner cela. Après tout, vu les décrets de restriction que l’État concevait.. Il avait sûrement fait une erreur. Mais les choses étaient dites, cela faisait partit de son caractère de feu.
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MessageSujet: Re: Sometimes, things look crazier than hell (Lukaël)   Sometimes, things look crazier than hell (Lukaël) Icon_minitime1Dim 17 Aoû - 22:00


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ezeckiel & lukaël
Tu l’entends protester, et t’espères sincèrement qu’il va pas faire de conneries. Qu’il va rien dire qui pourrait être sensible d’énerver les centaures. Il leur demande de descendre, mais tu sais qu’ils vont pas l’écouter. Peut-être qu’ils veulent qu’il insiste à ce que tu fais. Mais tu comprends pas pourquoi. Au mieux, il va être apeuré. Parce que tu sais que si t’étais quelqu’un d’autre, tu te ferais peur à toi-même pendant tes crises. Lorsqu’ils commencent à courir vers la clairière que tu connais si bien, tu te doutes de comment il va réagir. Il essaye de se débattre pour descendre et surement retourner au château. Tu peux pas lui en vouloir. Tu ferais probablement pareil à sa place. Il te demande de faire un truc, mais t’as pas la force de faire quoique ce soit…pour le moment. Tu poses ta tête sur les épaules du centaure qui te porte, et tu l’entends souffler d’exaspération. Il aime pas quand tu fais ça. Il aime aucune forme d’affection, mais il a apprit à les apprécier lorsque ça vient de toi. Et donc tu souris. Mais alors que tu commences à te calmer, tu te figes. T’es sure d’avoir vu quelqu’un derrière cet arbre, face à toi. Il a le visage blanc. Il a un sourire aux lèvres et ça t’empêche de bouger. T’es pétrifiée par la peur. Et les voix reviennent, plus bruyantes. Et tu lâches le torse du centaure pour poser tes mains sur tes oreilles. Qu’importe si tu tombes, t’as juste envie que ça s’arrête. T’as juste envie de plus rien entendre. Mais tu tombes pas. Et t’entends toujours des voix. Tu te rends compte que les centaures se sont arrêtés, et tu reconnais l’endroit. T’es à la clairière. Les arbres ont repoussés, même ceux que t’as déracinés la dernière fois que t’es venu ici, et tu te sens soudainement coupable d’avoir fait ça. Mais les voix reprennent, et tu mets de nouveau tes mains sur tes oreilles. Tu te sens porter dans des bras musclé, et t’as envie de te retourner pour voir Ezeckiel, mais c’est un autre centaure qu’est là, et qui te mets au milieu de la clairière. Les voix sont de plus en plus forte, à chaque secondes qui passent, et tu sais que la première vague de magie incontrôlée va arriver très prochainement. Les voix se taisent cela dit, quelques secondes, et la voix du Gryffondor retentit dans tes oreilles. Tu ne fais pas attention à ce qu’il dit, tu te concentres sur le timbre de sa voix, qui te donne quelques secondes de répits durant cette folie qui te traverse. Et les voix reprennent. Tu vois les centaures commencer à s’énerver contre ce que dit ton nouvel ami, et ça te fait froncer les sourcils. T’as pas envie qu’ils lui fassent du mal.

Les voix reprennent et tu laisses passer un petit gémissement qui semble être inaperçu des centaures et d’Ezeckiel. Et elles s’arrêtent de nouveau. Cette fois tu comprends très clairement ce que dit le Gryffon, et les larmes te montent aux yeux presque immédiatement. T’as peur qu’avec cette phrase, il ne sorte pas de cette forêt vivant. T’aimerais pouvoir te mettre devant lui et le protéger des flèches des centaures qui ne vont pas tarder à venir, et tu le sais. Et les voix reviennent. Et t’es déchirée, parce que tu vois ton centaure, celui qui te porte toujours sur son dos lever son arc et le pointer en direction d’Ezeckiel. Et sans aucune parole, il le bande. Mais toi, t’as pas envie qu’il décoche cette flèche. Et soudainement, la première vague de magie. Le visage blanc de l’homme qui te revient en mémoire, les voix qui cri cette fois ci clairement ton nom, et tes yeux qui deviennent plus bleus encore qu’ils ne l’étaient. Tu entends une voix crier « NON », et tu te rends compte, lorsque la tête des centaures se tournent vers toi, que c’est la tienne. Le seul qui n’est pas concentré sur toi est ton porteur, dont l’arc a pris feu. Il le lâche rapidement et te regarde avec de grands yeux, déchirés entre la surprise et la haine. Sans ne plus réfléchir, tu cours et va aplatir ton frêle corps sur celui du Gryffondor, ta tête sur son torse. Tu ne contrôles plus rien, et tu sais que si tu restes là, aussi proche de lui, tu vas le blesser, et bien plus rapidement que tu ne le penses, mais pourtant, tu ne sembles pas vouloir t’éloigner de lui. Tu n’as plus qu’une seule idée en tête, et les voix dans ta tête semblent l’approuver. Tu dois protéger Ezeckiel. Même si pour ça, tu dois te mettre tes alliés de la forêt interdite à dos. Tu ne remarques pas que tu pleures, t’es trop occupé à frissonner et à répéter, comme une douce litanie, des « non, non, non » sans interruption.
electric bird.


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MessageSujet: Re: Sometimes, things look crazier than hell (Lukaël)   Sometimes, things look crazier than hell (Lukaël) Icon_minitime1

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