Tu l'observes. Elle t'intrigue. Elle t'attire. Tu ne sais pas ce que c'est. Mais, ça t'attire. Tu jettes un rapide coup d'oeil pour vérifier que tu es seul. Personne. Tout le monde est bien trop occupé à faire la fête. Il faut dire que c'est l'anniversaire de Sin'. Aujourd'hui, elle a vingt-un ans. Tu devrais être avec les autres. Tu n'as rien à faire là. Tu ne pensais pas entrée dans un bureau, tu croyais que c'était la salle de bain. Pourtant, tu refermes la porte, en te mordant la lèvre inférieure. Quelque chose te dis que tu ne devrais pas, que tu devrais rejoindre tout le monde. Mais, ton regard se pose à nouveau sur ce grand récipient noir contenant un étrange liquide argenté. Il flotte à une dizaine de centimètres au-dessus du buffet. Comment est-ce possible ? Il y a forcément un truc, un mécanisme. Timidement, tu fais un premier pas. Tu te figes un instant. Tu hésites. Non, tu ne devrais pas. Tu le sais. Tu ne peux pas l'expliquer, mais tu le sais. Pourtant, tu ne peux t'en empêcher. Tu t'avances. Tu tournes autour. Tu passes ton bras en-dessous t'attendant à trouver un socle transparent. Mais rien. Peut-être un fil ? Tu fais un mouvement au-dessus. Rien. Sur les côtés. Rien. Ce truc flotte tout seul. Tu écarquilles les yeux. Tu recules d'un pas, alors que ton cœur s'emballe. C'est quoi ce bordel. Pourtant, probablement dans un excès de courage ou d'inconscience, tu t'approches à nouveau. Tu penches au-dessus, pour observer le fluide argenté. Et soudain, tu pousses un cri. Tu sens le sol se dérober sous tes pieds. Tu es comme aspiré par cette chose. Tu as l'impression de rêver. Tu te retrouves seul, au milieu d'une épaisse brume argentée. Tu ne le sais pas, mais tu t'apprêtes à en savoir plus sur Sinead. Bien plus. Pas difficile, penses-tu. C'est vrai, qu'elle n'est pas du genre à s'étendre sur son passé. Maintenant que tu y penses. Elle est toujours restée vague sur son histoire ou celle de sa famille. Et bien, félicitations. Ta curiosité va être satisfaite. Sans même en avoir conscience, tu viens de pénétrer dans ses souvenirs, dans ses pensées. Tu es dans sa pensine.

Autour de toi, la brume cède place à un jardin. A quelques mètres, sous un grand chêne se trouve une immense table. Autour d'elle, des gens, une quarantaine peut-être. Des hommes, des femmes, des enfants. Des vieux et des jeunes. Tu comprends que c'est une famille. Soudainement, une blondinette te traverse en courant. Elle a l'air joyeuse. Elle doit avoir cinq ans. Elle rit en se précipitant dans les bras d'un adolescent.

« Tonton Emrys ! » Petite ange blond, je plante mes grands yeux bleu admiratifs dans les siens, tout en tendant mes bras vers lui. Un sourire apparait sur ses lèvres, alors qu'il m'attrape pour me prendre sur ses genoux. Une fois là, je viens lui coller un bisous sur la joue en riant doucement. Derrière-moi, j'entends mes parents rire. Depuis toute petite, j'adore mon oncle. Lui vouant une sorte d'admiration absolue. Si la plupart des petites filles disent vouloir épouser les pères quand elles seront grandes. Et bien, moi j'ai choisi mon oncle Emrys de dix ans mon aîné. Pourtant, personne ne semble trouver grâce à ses yeux. Personne sauf moi. Au sein de la famille, je suis la seule à réussir à le faire sourire dans cette crise d'adolescence qu'il traverse. Certains ne semblent pas comprendre ce lien qui nous unis. Comme ma tante qui se penche vers moi en disant, pensant certainement bien faire. « Sinead ! Laisse-le tranquille, voyons. C'est un grand, il veut rester avec les grands. Tu devrais aller jouer avec les autres. » Serrant mes petits doigts autour du tee-shirt de 'Rys, je me tourne vers lui, un regard mi-interrogateur, mi-triste, pour vérifier la véracité des faits. Mais, je n'ai pas le temps de demander que déjà, il rétorque sèchement en fusillant du regard sa mère. « Fous-lui la paix ! Elle est très bien là où elle est. » Son bras se resserre autour de mes épaules et mon visage s'illumine à nouveau, alors qu'il murmure dans mon oreille. « L'écoutes pas Princesse. Je serais toujours là pour toi. » Avec tout mon sérieux, je demande confirmation d'une petite voix. « Toujours ? » Face à ma bouille de chien battu, il sourit. « Toujours ! » Je lui adresse un sourire édenté, alors qu'Aedan vient s'asseoir à côté de lui. A la vue de mes dents manquantes, mon grand-frère rigole. « Bah t'es jolie, tiens ! » Pour toute réponse, je lui tire la langue au travers du trou laissé par mes deux dents de laits de devant. On rit comme des gamins, que nous sommes. Pendant que mon père, nous prends en photo. Tout en me taquinant. « Alors ma chérie ! Qui tu préfères Tonton Emrys ou ton grand frère ? » Les yeux se tournent vers moi. La question est difficile, je fronce les sourcils en une moue de concentration adorable avant de répondre. « Les deux ! » Tout le monde rient. Le repas familial reprend son cours, avec l'arrivée du dessert, acclamé avec joie. Nous sommes une famille. Une famille unie malgré nos désaccords. Nous sommes heureux.

La brume réapparait, t'enveloppant à nouveau avant de repartir aussi soudainement qu'elle est apparue, laissant place à un nouveau décor. Des gradins en arc de cercle, remplis de monde, face à une sorte de labyrinthe. Les gens ont des pancartes avec inscrit des slogans et le nom de leur favori. Ils chantent. Ils rient. Ils acclament. Ils s'impatientent.

Pour l'occasion, j'ai troqué mon uniforme de Serdaigle pour porter les couleurs de Poufsouffle. Je suis même allée jusqu'à me peindre entièrement le visage ce qui a fait beaucoup rire Rafael, jusqu'à ce que j'essaie de lui faire pareil. Mais il avait vivement protesté prétextant qu'il soutenait Potter car il faisait partie de sa maison. J'avais ri. Je savais pertinemment qu'il voulait simplement éviter le maquillage. Après tout, ce n'était un secret pour personne lui, comme le reste des Lockhart soutenait autant le gryffondor que le poufsouffle. Précisons que les Diggory et les Lockhart ont toujours été très liées. Les deux familles étant proches et amies depuis longtemps. D'ailleurs, pour cette finale, tout le monde était présent. Une partie des Lockhart avaient quittés son île, quand à ma famille... Et bien, c'était un vrai débarquement. L'enceinte du château n'avait probablement jamais compté autant de membre d'une même famille présent en même temps. Tous portant fièrement les couleurs jaunes et noirs et agitant des pancartes pour encourager mon frère. « Sérieusement Sin' ! Tu penses vraiment qu'Aedan va gagner. » Rafael me taquine. C'est comme ça depuis le début. Depuis que l'épreuve a débuté et que les concurrents se sont engouffrés dans ce maudit labyrinthe. Je lui lançais un regard fier et assuré avant de me détourner sans un mot pour lui et d'apostropher mon père, quelques places plus loin, essayant vainement d'apercevoir quelque chose à l'aide de jumelle. « Papa ! Tu vois quelque chose ? » Il se retourne vers moi en souriant en même temps que ma mère. « Non, chérie. Mais ne t'inquiètes pas ton frère va botter leur botter le cul ! » J'éclate de rire alors que ma mère s'offusque d'un tel langage. A mes côtés Emrys me regarde en souriant. « Bah alors, tu t'impatientes, ma belle ! » Je souris à mon oncle en répondant. « Bah je pensais tout de même qu'il reviendrait plus vite que ça avec cette satanée coupe. Ça commence à être long. » Tout sourire Rafael ne put s'empêcher d'en rajouter. « Donc tu es vraiment sûre qu'il va gagner ! Non, mais c'est beau d'y croire, tu sais. » Me tournant vers lui, je m'apprête à répondre, mais une exclamation s'élève de la foule. Enfin ! Tout le monde se lève pour acclamer le vainqueur sans même avoir vraiment eu le temps de voir de qui il s'agissait. Je ne vois plus rien et monte sur le banc pour surplomber la foule. J'applaudis comme une folle tout en criant, me joignant au reste des spectateurs. Soudain, un hurlement vient déchirer la foule perçant à travers le brouhaha générale. Une plainte de détresse sonnant comme un appel à l'aide et la foule se fige. A terre, le vainqueur en rouge et or s'écarte légèrement alors qu'il continue d'hurler. Et nous voyons l'horreur. Ma mère est la première à réaliser. Elle s'effondre dans une complainte douloureuse, couvrant Potter qui cri à tous que Voldemort est de retour. Tremblante, j'aperçois les couleurs de l'uniforme de mon frère sur le corps sans vie qui git au côté du gryffondor. Ma voix perce à travers le silence. J'appelle mon frère d'une voix stridente. « AEDAN ! AEDAN ! » Je descends du banc, m'apprêtant à courir à ses côtés. Mais, oncle 'Rys et Rafael réagissent à l'unisson me retenant chacun par un bras. La sentence est sans appel. Il vient de le dire. Potter l'a dit. Il l'a hurlé et je me suis effondrée. « IL EST MORT ! » Ma vision se trouble, pourtant je ne peux pas détacher mon regard de son corps inerte. Mon cœur se déchire. Je cris sans même m'en rendre compte. Ma douleur se perdant dans l'affolement général. Tout le monde a peur. Ils hurlent. Ils courent. Ils fuient. Et dans ce chaos, je perds pieds. Emrys me retourne face à lui, me forçant à me détourner de cette vision d'horreur. Il me serre contre lui. Ma tête contre son torse, il pose sa main sur mes yeux, comme pour m'empêcher de voir. Mais, c'est trop tard. La vision coupée, je ne peux qu'entendre. J'entends tout. La panique de la foule. La détresse de Potter. Les pleurs, les cris. Ma famille qui s'effondre. Mon monde qui s'écroule. Mon frère est mort.

L'épais brouillard argent s'immisce doucement, te brouillant peu à peu la vue de ton amie dévastée. Ses cris résonnent encore en toi et tu te sens mal. Tu comprends que ton intuition était bonne. Tu ne devrais pas être là. C'est trop personnel. Si au début, tu trouvais le principe plutôt génial, Maintenant tu es mal à l'aise. Tu voudrais sortir, mais tu ne sais pas comment faire. Alors tu te débats inutilement, tu bats des bras et des jambes, mais rien. Tu essayes de sauter, d'hurler, de courir. Au bout d'un moment, tu as dû faire quelque chose qui a perturbé l'équilibre de cette chose. Puisque soudainement, la brume s'épaissit et se dissipe rapidement, ne partant jamais complètement. Te laissant entre apercevoir des sortes de flash. Des instants d'une poignée de seconde à peine. Les souvenirs s'entremêlent et se succèdent rapidement.

Tu vois une tombe avec le nom Aedan, inscrit dessus. Puis, tu entends la voix du père de Sinead déterminé annonçait face à un vieil homme à barbe blanche et lunette en demi-lune : « On va se battre, Dumbledore ! Pour le venger, pour empêcher que ça n'arrive encore. » Tu aperçois Sin' portant une étrange cape avec un blason bleu dans le couloir d'un espèce de château, elle pleure adossée à une statut et le Rafael, du souvenir précédant, vient la réconforter. Puis, un éclair rouge jaillit de nulle part, dissipant cette vision pour laisser place à l'horreur. Le chaos. Des hurlements. Des pleures. Des ruines. Des éclairs multicolores jaillissant de bout de bois brandit avec hargne. La pensine semble avoir retrouvé son équilibre. La brume se dissipe totalement. T'abandonnant seule au milieu d'un champ de ruine.

La bataille est terminée. La guerre est terminée. Potter a tué Voldemort en donnant sa vie. Allongée sur la pierre froide au milieu des ruines du château et de corps sans vie, j'ouvre difficilement les yeux. Ma vision est trouble. Mon corps est lourd, comme anesthésié. Je ne sens rien. Rien si ce n'est m'a tête étonnamment lourde qui semble sur le point d'exploser. Le sang bat contre mes tempes. Je n'entends qu'un grésillement qui s'amplifie, peu à peu. Je veux me relever, mais je n'y parviens pas.Combien de temps suis-je restée là, inconsciente à même le sol ? Doucement, mes sens se réveillent, tout comme mon corps. La douleur s'insinue, peu à peu.Sourde, mais présente. J'ai mal. Partout. Comme si l'ensemble de mon corps avait été passé au rouleau compresseur. Des larmes coulent sur mes joues sans même que je m'en rende compte se mêlant au sang séché qui s'est déversé sur la gauche de mon visage. J'ai le cuir chevelu bien ouvert, mais je ne me souviens plus comment. Je me redresse, m'asseyant en étouffant une plainte de douleur. Mon bras droit est cassé, ainsi que mon épaule. Mais la douleur, la plus vive provient de mon dos. De ma main valide, je le touche. Tâtonnant un peu tout en grimaçant, puis je viens mettre ma main quelques centimètres devant mes yeux, l'examinant sous toutes les coutures. Comme si c'était un objet étrange. Comme si je voyais pour la première fois. Elle est couverte de sang. Je ne réagis pas. Je n'ai plus la force de réagir. Je la laisse retomber mollement à mes côtés. Apercevant ma baguette, miraculeusement intacte, à quelques centimètres, je l'attrape. Étonnamment vivement, au vue de mon état. Je me jette dessus comme si ma vie en dépendait et ressers mon emprise autour. Ignorant la douleur, je me relève difficilement. Je suis en état de choc, tout semble irréel. Lointain. Ma douleur comme la scène que j'ai sous les yeux. Au milieu des décombres. Du sang, des corps. Hagarde, je tourne sur moi-même détaillant chaque millimètre. Des survivants parcourent les débris, recherchant ceux qui peuvent encore être sauvé, ou bien tout simplement leur proche. Il ne semble pas m'avoir remarqué, chacun étant trop absorbé par sa tâche. Quant à moi, je suis dans un état second. Incapable de me manifester. Plantée là au milieu du chaos. Mon regard passe sur les corps inanimés sans vraiment m'en rendre compte. Relevant la tête, je regarde en direction de la grande porte du château. Un homme d'une cinquantaine d'année que je ne connais pas vient de m'apercevoir. Son regard s'accroche au mien. Il est déjà en train de se précipiter pour venir m'aider. Je reste fixée sur ses prunelles qui me font l'effet d'un électrochoc. Soudain, je réalise. D'un coup, j'assimile ce que je viens de voir, ce que je viens de vivre. Et la douleur physique se réveille pleinement déchirant mon corps tout entier. Je pousse un hurlement transperçant, toujours fermement accrochée à ma baguette, avant de m'effondrer. Et, de retomber dans l'inconscience.

A nouveau le brouillard. Tu recommences à t'agiter. Tu veux sortir. Tu en assez vu. Tu en as trop vu. Tu comprends pourquoi Sinead en tiens pas à parler de son passé et tu réalises que ce qui se passe là, risque de mettre à mal votre amitié. Toutes ces choses que tu vois, tu comprends peu à peu. Même si cela te semble irréel. De la magie. Cela te fait penser à l'univers d'Harry Potter et même si tu es grand fan, tu commences désormais, à sérieusement à paniquer. Tu veux que ça s'arrête. Tu veux aller retrouver les autres et faire comme si tout était normal. Mais y parviendras-tu ? Tu viens de découvrir que la magie, la sorcellerie, existe. Une fois de plus, des tentatives sont veines et tu ne parviens qu'à réitérer les flashs. Tu pousses un soupir plaintif, tu ne veux pas voir tout ça. Tout s'enchaîne trop vite, ça te rendrait presque malade.

Autour de toi, une chambre d'hôpital et Sinead allongée sur un lit inconsciente. Puis, une pièce sombre. Les volets tirés. La mère de Sin' est assise là. Le regard vide, semblable à une coquille vide et tu entends la voix de ton amie qui l'appel. Suppliant presque. Changement de décor. Tu es débout dans une cheminée, au milieu d'un feu aux flammes vertes aux côtés de Sinead. Face à toi un salon en piteuse état, des gens ivres morts. Et débout dans l'encadrement d'une porte Emrys, en piteuse état. Les cheveux sales, une barbe qui a poussé, laissé à l'abandon. Un jean sale, une chemise déchirée, un oeil au beurre noir et un regard désolé posé sur sa nièce qui dit simplement en pleurant silencieusement. « Tu as dit que tu serais toujours là. J'ai besoin de toi. Il l'amène à Sainte-Mangouste, aujourd'hui. » A nouveau une chambre d'hôpital, mais elle semble différente, prévue pour accueillir quelqu'un de valide pour une longue durée. Une chambre de psychiatrie. Une Sinead que tu ne reconnais pas fait face à sa mère. Dure et froide, elle assène « Visiblement, je ne suis pas une raison suffisante. Tu t'es battu pour venger ton fils mort, mais tu n'es pas capable de te battre pour moi qui suis vivante. Je vais te laisser avec tes morts, maman. De toute façon, c'est comme si tu étais déjà avec eux. » Des cartons de déménagement partout et Emrys qui rapplique une lettre à la main. « Tu es acceptée en médicomagie, ma belle, avec une bourse complète ! » Il sourit et prend Sinead dans ses bras en lui murmurant doucement.« Tu vas voir, Princesse. On va s'en sortir. »Un bar bondé. Sinead qui rit au bar en compagnie de Rafael et d'une blondinette tatouée jusque sur sa main. Celle-ci commence une phrase, mais tu ne l'entends pas. Brusquement, tu sens une main s'abattre sur ton épaule. Tu es tiré vers l'arrière brutalement et tu te retrouves dans le bureau face à Sinead. Tu veux tenter une explication, mais elle est folle de rage. Tu ne l'as jamais vu comme ça. Elle habituellement si douce, si gentille. C'est une vraie furie. Ses cris rameutent les autres qui s'agglutinent devant la porte fermée. Celle-ci finit par s'ouvrir et tu reconnais l'oncle de Sinead. Emrys. Il ne faut pas longtemps pour comprendre et il te fusille du regard, en rejoignant Sin'. Il tente de l'apaiser. Lui dit de se calmer. Avec elle, il est doux et attentionné. Mais son regard vient se poser sur toi. Si un regard pouvait tuer, tu serais déjà mort. « Degages ! » Simple, mais efficace. Sa voix te glace sur place. Tu sens que si Sinead n'était pas là, il te ferait probablement passer un sale quart d'heure. Tu entre-ouvres la bouche pour marmonner des excuses. Mais, il te coupe d'un simple regard. Il te fait peur. Il t'impressionne. Alors, tu fuis. Tu prends tes jambes à ton coup paniqué et en ouvrant la porte tu te retrouves face aux autres qui te regardent suspicieux. Derrière toi, tu entends la voix d'Emrys ordonner à tout le monde de partir. Alors que Sinead, elle est dans tous ses états. D'ailleurs, un vase file juste à côté de ton oreille pour venir s'exploser conter le mur. C'est elle qui l'a lancé, et déjà, elle amorce un nouveau tir. Alors tu pars emportant avec toi le poids de ta culpabilité.